On a l’impression de se répéter depuis quelques semaines alors qu’un autre joueur de l’industrie automobile vient d’annoncer qu’il ne se pointerait pas à un des plus importants salons de la planète, soit celui de Paris prévu pour l’automne prochain.
Cette fois, c’est FCA (Fiat Chrysler Automobiles) qui confirme que ses bannières ne pourront être aperçues et admirées à l’International de l’automobile.
À l’exception d’une, en fait : Maserati.
C’est donc dire que les visiteurs ne pourront voir les Fiat, Alfa Romeo et Jeep qui sont normalement sur place. Les marques Chrysler, Dodge, Ram et Lancia n’étaient pas prévues à l’horaire.
La voie du groupe FCA s’ajoute à celle de Volkswagen, Ford, Opel, Mazda, Porsche, Volvo et Lamborghini qui ont toutes annoncé qu’elles passaient leurs tours cette année à Paris.
En gros, les compagnies justifient leur geste en citant les coûts élevés reliés à la participation à un salon, la difficulté à générer de l’attention sur place et le fait qu’ils n’ont pas de grandes nouveautés à présenter.
Ce dernier point est majeur. Si cette tendance se poursuit, les salons automobiles d’importance, tels qu’on les connaît, sont appelés à disparaître. Les constructeurs ont compris que pour obtenir un maximum de visibilité lors du lancement d’un produit donné, ils gagnaient à être les seuls à faire une présentation à un moment précis. Avec la magie de l’Internet, ce dernier peut être choisi en conséquence et peut être diffusé partout à travers le monde ; une couverture optimisée pour une fraction du prix, il fallait y penser.
Ce n’était qu’une question de temps, à vrai dire.
Fiat, à l’instar de Volkswagen tout récemment, expliquait que sa décision n’était pas irréversible et qu’en fait, on étudierait la participation à un salon donné en fonction des besoins de l’entreprise. On ira au cas par cas, finalement.
Vous prévoyiez être à Paris au début du mois d’octobre prochain et envisagiez d’aller faire un tour au Salon ? Il est encore temps de changer d’idée.