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Audi A4 Avant 2.0 TFSI Premium quattro 2009 : essai routier

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Marc Bouchard
Je n’ai jamais été un fan de véhicule familial, baptisé plus couramment « wagon». Alors quand mon chef de pupitre m’a proposé de faire l’essai de la Audi A4 Avant quattro (Avant étant la version allemande de familiale et quattro, l’expression de la traction intégrale), j’avoue ne pas avoir été emballé.

En terme de style extérieur, la nouvelle Audi A4 Avant n’a rien du traditionnel «station wagon».

Bien sûr, je n’étais pas totalement en désaccord. Difficile de faire la moue devant une Audi, une voiture de luxe, et surtout devant une A4, que l’on a totalement redessinée tant en version berline qu’en version familiale. Mais tout de même…

Mon hésitation a toutefois rapidement cédé le pas à l’enthousiasme une fois que j’ai eu les clés de la voiture, et que je me suis retrouvé devant. Bon c’est vrai, elle a toutes les allures d’une petite familiale, mais le nouveau design, et la perspective d’une conduite inspirée m’ont tout de même attiré.

Une familiale, vraiment?
En terme de style extérieur, la nouvelle Audi A4 Avant n’a rien du traditionnel «station wagon» beige avec les panneaux de bois de chaque côté. Elle fait preuve au contraire d’un style affirmé, aux limites d’être sportif.

Ne me dites pas que les noms familial et sportif ne vont pas ensemble, je m’en doute. Malgré tout, le style adopté pour la Audi A4 Avant ne laisse aucune équivoque : la calandre avant redessinée, les blocs optiques avant sont profilés, accompagnant un capot plongeant donnant une allure nettement plus aérodynamique. Doublez-les des feux de jour à diodes électroluminescents (DEL), et vous avez un véritable visage de voiture agressif, plus dynamique.

Le hayon arrière est bien sûr victime de son rôle familial, mais la ligne de toit, et les courbes arrière, lui confèrent tout de même un style plus énergique que, à mon sens, sur n’importe quelle autre familiale sur le marché. Rien de moins!

Habitacle bondé
À l’intérieur, l’espace est abondant, mais pas nécessairement aux bons endroits. C’est vrai, le pilote et son passager ont du dégagement sans compromis. Mais c’est dans la zone arrière que l’on peut se questionner.

Quand on regarde les statistiques, et que l’on fait quelques tests, on se rend vite compte que l’espace de chargement n’est pas aussi vaste qu’on pourrait le souhaiter. Moins en fait que chez sa rivale germanique BMW. Victime sans doute de sa ligne de toit, et de son plancher qui ne devient pas tout à fait plat, cet espace est donc moins imposant et moins utile que prévu.

Le pilote et son passager ont du dégagement sans compromis.
Marc Bouchard
Marc Bouchard
Expert automobile
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