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BMW 135i cabriolet 2011 : essai routier

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Bertrand Godin
Format plaisir
Enfin, un bon mot pour le toit rétractable en toile, pas toujours aussi rapide qu’on le souhaiterait, n’empêche qu’il remplit fort bien sa mission : fermé, il permet une insonorisation surprenante pour un véhicule de cette taille; ouvert, il se fait oublier s’abritant totalement dans le coffre, au détriment de l’espace de rangement, bien entendu.

Conduite inspirée
Néanmoins ce qui distingue la 135i, que ce soit en version coupé ou cabriolet, c’est son dynamisme de conduite. La voiture se montre maniable, la direction précise et les suspensions assez rigides pour contrôler avec précision le roulis de la voiture, et assez souples aussi pour ne pas infliger une punition aux conducteurs et aux passagers sur les routes les plus cabossées.

Un autre bon mot aussi pour la boîte de vitesse. La DCT, ou Dual Clutch Transmission, n’est pas l’apanage seulement de BMW, de plus en plus de manufacturiers équipent leur voiture de cette technologie. Mais il faut admettre que la ténue 135i est, de ce point de vue, plutôt bien nantie. La boîte répond avec rapidité et justesse, même si je l’avoue, rien dans mon esprit ne remplacera jamais totalement une boîte manuelle.

Ce moteur permet des accélérations vives, sans hésitation ni délais si on appuie avec insistance. (Photo: Philippe Champoux/Auto123.com)

Tout de même, la présence d’un double embrayage concède des enchaînements rapides et sans à coup, d’une simple poussée du bout des doigts. Notons que cette boîte est optionnelle, et que la version manuelle 6 vitesses arrive normalement de série.

Enfin, difficile de passer sous silence la qualité de la motorisation. Le moteur 6 cylindres en ligne turbocompressé n’est rien de moins qu’exceptionnel. Ce moteur permet des accélérations vives, sans hésitation ni délais si on appuie avec insistance. En revanche, une douce accélération créera quelques remous.

Mince faiblesse du côté du freinage qui, comme dans toutes les versions sportives de BMW, s’avèrent peu progressifs et demandent des orteils de fée pour être manipulés avec douceur.

Conclusion
Délicate, dynamique, et facile à placer dans toutes les trajectoires d’un simple coup d’accélérateur, la BMW 135i, cabriolet ou non, est une petite sportive au comportement exemplaire.

En fait, on en vient à se demander pourquoi BMW veut offrir une Série 1 M Coupé?
BMW Série 1 135i 2011
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Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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