En décembre, GM ajoutera un troisième moteur au catalogue de ce modèle : un 4-cylindres de 2,4 litres développant 182 chevaux. Le constructeur fait naturellement miroiter la consommation réduite de ce moteur (environ 10% par rapport aux V6) et, en sous-entendu, un prix de base plus alléchant. Cependant, après avoir conduit la LaCrosse dans les montagnes des Laurentides, au Québec, il est évident que ce 4-cylindres aura plus de succès en régions urbaines. En montagne, il risque de peiner pour déplacer cette Buick, qui a gagné plus de 200 kilos par rapport à une Allure.
Quatre roues motrices, svp!
La berline LaCrosse se distingue par la transmission intégrale dont elle peut être munie! Du jamais vu pour une berline Buick!
Le système Haldex utilisé pour la Cadillac CTS figure parmi les options du modèle CXL. Offert pour un peu moins de 4 000 $, ce système en prise constante répartit le couple selon la qualité de l’adhérence. En conditions normales, il transmet 60% du couple aux roues avant.
En optant pour cette transmission intégrale, l’acheteur obtient d’office une suspension arrière Touring spécifique à leviers en H, qui se substitue à une suspension à quatre leviers. Le constructeur prétend qu’elle améliore le comportement routier et le confort de la voiture.
Un nom qui n’a pas... d’allure?!
L’annonce de l’adoption par GM Canada du vocable LaCrosse pour cette nouvelle berline de luxe a causé toutes sortes de réactions chez les francophones canadiens. Certains ont ri à gorge déployée, en pensant aux sous-entendus tordus et aux connotations sexuelles qu’il engendre. D’autres n’ont tout simplement pas compris son sens.
Il faut d’abord savoir qu’aux États-Unis, ce nom désigne la Buick Allure depuis qu’elle a été commercialisée, en automne 2004. De plus, il a été adopté pour désigner la nouvelle génération de cette voiture, chez nos voisins états-uniens et en Asie (mais pas en Europe...). En étendant l’utilisation de ce vocable au Canada, le constructeur affirme pouvoir tirer un meilleur profit de ses budgets promotionnels. Ce à quoi, les concessionnaires québécois, auraient acquiescé, nous disent les porte-parole du constructeur.
Enfin, pour un guru de marketing qui vise avant tout une clientèle vivant au sud du 49e parallèle, le choix du nom LaCrosse, qui rappelle une petite ville du Wisconsin, s’avère aussi justifiable que nommer un utilitaire Chevrolet du nom de Traverse, petite ville du Michigan. Pour ce guru de marketing, ça ressemble à une simple affaire de géographie. Voilà qui est logique pour une voiture qu’on dit mondiale!
photo:Luc Gagné
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| Le système Haldex utilisé pour la Cadillac CTS figure parmi les options du modèle CXL. |
Quatre roues motrices, svp!
La berline LaCrosse se distingue par la transmission intégrale dont elle peut être munie! Du jamais vu pour une berline Buick!
Le système Haldex utilisé pour la Cadillac CTS figure parmi les options du modèle CXL. Offert pour un peu moins de 4 000 $, ce système en prise constante répartit le couple selon la qualité de l’adhérence. En conditions normales, il transmet 60% du couple aux roues avant.
En optant pour cette transmission intégrale, l’acheteur obtient d’office une suspension arrière Touring spécifique à leviers en H, qui se substitue à une suspension à quatre leviers. Le constructeur prétend qu’elle améliore le comportement routier et le confort de la voiture.
Un nom qui n’a pas... d’allure?!
L’annonce de l’adoption par GM Canada du vocable LaCrosse pour cette nouvelle berline de luxe a causé toutes sortes de réactions chez les francophones canadiens. Certains ont ri à gorge déployée, en pensant aux sous-entendus tordus et aux connotations sexuelles qu’il engendre. D’autres n’ont tout simplement pas compris son sens.
Il faut d’abord savoir qu’aux États-Unis, ce nom désigne la Buick Allure depuis qu’elle a été commercialisée, en automne 2004. De plus, il a été adopté pour désigner la nouvelle génération de cette voiture, chez nos voisins états-uniens et en Asie (mais pas en Europe...). En étendant l’utilisation de ce vocable au Canada, le constructeur affirme pouvoir tirer un meilleur profit de ses budgets promotionnels. Ce à quoi, les concessionnaires québécois, auraient acquiescé, nous disent les porte-parole du constructeur.
Enfin, pour un guru de marketing qui vise avant tout une clientèle vivant au sud du 49e parallèle, le choix du nom LaCrosse, qui rappelle une petite ville du Wisconsin, s’avère aussi justifiable que nommer un utilitaire Chevrolet du nom de Traverse, petite ville du Michigan. Pour ce guru de marketing, ça ressemble à une simple affaire de géographie. Voilà qui est logique pour une voiture qu’on dit mondiale!
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| La silhouette élégante de la LaCrosse évoque un luxe et un raffinement jamais vus chez Buick. |
photo:Luc Gagné
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