Elle ne s’approche même pas de la ZL1 suralimentée de SLP. Le moteur de la version 2011 dispose de la même cylindrée, mais produit un étourdissant 750 chevaux. La vitesse de pointe se limite à 328 km/h. Tout comme l’originale, on ne verra que 69 copies de la ZL1 SLP cette année. Faites la file sans tarder.
Revenons au véhicule d’essai. La ZL585, peinte en rouge et arborant des jantes de 20 pouces avec contours peints en rouge, un capot unique avec bouche d’extraction de chaleur, une bavette avant qui s’égratigne facilement, un diffuseur d’air au pare-choc arrière et des écussons appropriés, a définitivement l’air méchante. Bien que la voiture attire beaucoup d’attention, on doute que les gens sachent vraiment ce qu’est une Camaro SLP.
Regardez attentivement, et vous remarquerez que les bandes décoratives optionnelles ne sont pas des autocollants comme sur les Camaro ordinaires, mais bien des lignes peintes directement sur la voiture, avec une couche vernie par-dessus. Beau travail.
Une suspension sport abaisse la voiture d’environ 1 pouce, tandis que des ressorts Eibach et un ensemble de barres antiroulis réglables, tous deux en option, ont été ajoutés sur notre bagnole d’essai. Étonnamment, la qualité de roulement ne se trouve que marginalement affectée par rapport à la suspension rigide de la Camaro SS d’usine. Évidemment, ça brasse pas mal en conduite urbaine, par contre sur la grande route, ça reste parfaitement tolérable.
En fait, la voiture dans son entièreté semble débarquée tout droit de la chaîne d’assemblage. Rien sur ou dans la ZL585 ne nous donne l’impression qu’elle est mal équilibrée ou mal finie. Elle ne rouspète pas, ne cale pas, et se comporte extrêmement bien.
À moins que, bien entendu, vous soyez imprudent et que vous écrasiez l’accélérateur avant de franchir le point de corde, ce qui fera perdre l’adhérence aux roues arrière et vous donnera une petite sueur froide, pour ne pas dire d’autre chose. Or ça, c’est trippant.
Jusqu’ici, tout baigne. Elle offre plus de puissance qu’une GT500, alors elle devrait normalement se montrer plus rapide sur le 0-100, non? Pas tout à fait, seulement nous conduisons la ZL585 au mois de novembre, à des températures tout juste au dessus du point de congélation.
Et avec des pneus bien usés, nous ne pouvons faire mieux qu’un temps de 4,6 secondes pour atteindre 100 km/h. Selon SLP, la voiture peut accomplir cette tâche en 3,6 secondes, dans des conditions idéales toutefois. Nous tentons notre possible, mais il n’y a tout simplement pas assez d’adhérence au décollage et lors du passage au 2e rapport. Nous avons effectué un temps de 0 à 100 en 4,5 secondes avec une GT500 il y a quelques mois, dans un climat évidemment plus favorable.
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| La ZL585 attire beaucoup d’attention. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
Revenons au véhicule d’essai. La ZL585, peinte en rouge et arborant des jantes de 20 pouces avec contours peints en rouge, un capot unique avec bouche d’extraction de chaleur, une bavette avant qui s’égratigne facilement, un diffuseur d’air au pare-choc arrière et des écussons appropriés, a définitivement l’air méchante. Bien que la voiture attire beaucoup d’attention, on doute que les gens sachent vraiment ce qu’est une Camaro SLP.
Regardez attentivement, et vous remarquerez que les bandes décoratives optionnelles ne sont pas des autocollants comme sur les Camaro ordinaires, mais bien des lignes peintes directement sur la voiture, avec une couche vernie par-dessus. Beau travail.
Une suspension sport abaisse la voiture d’environ 1 pouce, tandis que des ressorts Eibach et un ensemble de barres antiroulis réglables, tous deux en option, ont été ajoutés sur notre bagnole d’essai. Étonnamment, la qualité de roulement ne se trouve que marginalement affectée par rapport à la suspension rigide de la Camaro SS d’usine. Évidemment, ça brasse pas mal en conduite urbaine, par contre sur la grande route, ça reste parfaitement tolérable.
En fait, la voiture dans son entièreté semble débarquée tout droit de la chaîne d’assemblage. Rien sur ou dans la ZL585 ne nous donne l’impression qu’elle est mal équilibrée ou mal finie. Elle ne rouspète pas, ne cale pas, et se comporte extrêmement bien.
À moins que, bien entendu, vous soyez imprudent et que vous écrasiez l’accélérateur avant de franchir le point de corde, ce qui fera perdre l’adhérence aux roues arrière et vous donnera une petite sueur froide, pour ne pas dire d’autre chose. Or ça, c’est trippant.
Jusqu’ici, tout baigne. Elle offre plus de puissance qu’une GT500, alors elle devrait normalement se montrer plus rapide sur le 0-100, non? Pas tout à fait, seulement nous conduisons la ZL585 au mois de novembre, à des températures tout juste au dessus du point de congélation.
Et avec des pneus bien usés, nous ne pouvons faire mieux qu’un temps de 4,6 secondes pour atteindre 100 km/h. Selon SLP, la voiture peut accomplir cette tâche en 3,6 secondes, dans des conditions idéales toutefois. Nous tentons notre possible, mais il n’y a tout simplement pas assez d’adhérence au décollage et lors du passage au 2e rapport. Nous avons effectué un temps de 0 à 100 en 4,5 secondes avec une GT500 il y a quelques mois, dans un climat évidemment plus favorable.
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| Le 0-100 km/h se boucle en 4,6 secondes, et sous de meilleures conditions, on aurait pu faire encore mieux. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |