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Comparatif: Lexus IS 250 2006 vs Volvo S40 2006

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Au-delà de la marque
L'espace intérieur est adéquat, meilleur dans le cas des passagers avant.
Ceux qui prennent place à l'arrière n'ont pas autant de chance. Pour commercer, il est difficile d'accéder à la banquette de la S40 en raison de l'ouverture étroite de ses portes. En ce qui concerne la IS, ne vous attendez pas à asseoir cinq personnes, car la place centrale arrière est surélevée et le dégagement pour les coudes et les épaules est assez restreint, mais la S40 n'est guère mieux. Qui plus est, les passagers qui entrent ou sortent de la IS doivent toujours être conscients du toit bas; il est très facile de se cogner la tête.

Sur la route

Les Lexus et Volvo mises à l'essai étaient toutes deux dotées de leur moteur de base respectif. Celui à cinq cylindres de 2,4 litres de la S40 a un beau son et il livre un couple robuste - pas assez cependant pour
gagner des courses d'accélération. Notre modèle flambant neuf n'indiquait même pas encore 50 km à l'odomètre. Nous croyons que sa performance s'améliorera légèrement après une bonne mise en forme. Le V6 de 2,5 litres de la IS 250 ne donne pas l'impression d'être très puissant, mais les temps d'accélération disent le contraire. Ce moteur semble toujours fonctionner à plein régime, tandis que celui de la Volvo paraît plus détendu et serein.

La boîte manuelle à 5 rapports de la S40 est particulièrement agréable à manier. La pédale est légère, alors que les mouvements du levier sont fluides et précis. Malheureusement, pour les fins de la comparaison, la IS était équipée d'une boîte automatique à 6 rapports. En général, celle-ci
fonctionne à merveille; les passages sont instantanés et l'action des commandes manuelles au volant est directe. Par contre, les rétrogradations sont moins spectaculaires. Contrairement à l'Infiniti, la boîte de vitesse de la Lexus n'augmente pas le niveau du régime moteur, lorsqu'une demande de passage inférieur est effectuée. En mode normal « Drive », elle hésite parfois en rétrogradant.

Ceci dit, la IS colle littéralement à la route. Chaque mouvement de sa suspension est calculé, ce qui fait de la conduite une expérience incroyablement plaisante. Le niveau de confort est très élevé, même si les brusques altérations de la chaussée ébranlent parfois le train arrière. En outre, les deux voitures sont très stables à haute vitesse. La principale différence dans le cas de la S40 est qu'elle donne l'impression d'être plus légère sur ses pattes. Le débattement de sa suspension engendre un roulement feutré, même sur les routes détériorées.


Les freins sont remarquables. Tant avec la Lexus que la Volvo, la pédale peut être facilement modulée afin de contrôler la force de freinage. Les distances d'arrêt sont vraiment courtes, ce qui reflète bien l'importance que ces deux entreprises accordent à la sécurité.

Enfin, les deux voitures impressionnent par leur tranquillité. Le seul irritant est un bruit un peu trop fort provenant des pneus de la Volvo. La Lexus s'est avérée un peu plus silencieuse sur ce plan, et ce, même en étant chaussée de pneus d'hiver. En revanche, dans cette dernière, les vibrations du tableau de bord, principalement la console, sont quelque peu dérangeantes; j'ai eu l'impression qu'on avait recollé en vitesse des parties tombées en morceaux. Cette particularité est vraiment contraire à tous les véhicules Toyota et Lexus dont j'ai fait l'essai. La S40, par contraste, est muette comme une tombe.
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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