L’ancien patron de BMW Motorsport, Mario Theissen, a révélé dans une entrevue avec AutoHebdo que le rapide succès de la marque bavaroise en DTM ne l’avait surpris.
En 2012, BMW a effectué son grand retour en DTM, après 20 ans d’absence. Retour instigué par Theissen, dans les mois ayant précédé la prise en charge des opérations par Jens Marquardt, successeur de Theissen.
C’est Marquardt qui a goûté au champagne, mais c’est Theissen qui a mis en place les fondations des titres récoltés par Bruno Spengler et Team Schnitzer.
« L’année 2009 a été difficile à cause de notre retrait des grands prix, et j’ai eu la charge de redessiner les effectifs de BMW Motorsport en fonction de ce que Peter Sauber voulait conserver pour son équipe de F1 », explique Theissen sur AutoHebdo.fr.
« J’ai présenté [le projet DTM] en 2010 au directoire de la marque qui m’a donné son aval à deux conditions : internationaliser le DTM, et gagner dès la première année, » poursuit l’ingénieur retraité.
Visiblement, Theissen n'avait pas peur de connaître les mêmes difficultés qu'à son arrivée en Formule Un, où il avait fallu attendre la troisième saison pour voir une BMW remporter un grand prix.
« Tout était déjà en place, y compris les pilotes qui avait été débauchés en secret. Le résultat [au terme de la première année du projet] fut presque inespéré, mais nous savions posséder les bonnes armes pour nous battre.
« Nous avions conservé cinq ou six ingénieurs F1 pour notre châssis, et tout le département moteur F1 nous appartenait. »
En 2012, BMW a effectué son grand retour en DTM, après 20 ans d’absence. Retour instigué par Theissen, dans les mois ayant précédé la prise en charge des opérations par Jens Marquardt, successeur de Theissen.
C’est Marquardt qui a goûté au champagne, mais c’est Theissen qui a mis en place les fondations des titres récoltés par Bruno Spengler et Team Schnitzer.
 |
| Bruno Spengler a concrétisé le retour de BMW en décrochant le titre des pilotes (Photo: DTM.com) |
« L’année 2009 a été difficile à cause de notre retrait des grands prix, et j’ai eu la charge de redessiner les effectifs de BMW Motorsport en fonction de ce que Peter Sauber voulait conserver pour son équipe de F1 », explique Theissen sur AutoHebdo.fr.
« J’ai présenté [le projet DTM] en 2010 au directoire de la marque qui m’a donné son aval à deux conditions : internationaliser le DTM, et gagner dès la première année, » poursuit l’ingénieur retraité.
Visiblement, Theissen n'avait pas peur de connaître les mêmes difficultés qu'à son arrivée en Formule Un, où il avait fallu attendre la troisième saison pour voir une BMW remporter un grand prix.
« Tout était déjà en place, y compris les pilotes qui avait été débauchés en secret. Le résultat [au terme de la première année du projet] fut presque inespéré, mais nous savions posséder les bonnes armes pour nous battre.
« Nous avions conservé cinq ou six ingénieurs F1 pour notre châssis, et tout le département moteur F1 nous appartenait. »