Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

F1: Vettel et Alonso sont sceptiques quant à la « nouvelle » Formule 1

|
Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
D’après GMM

Les pilotes Sebastian Vettel et Fernando Alonso ont déclaré être sceptiques quant au nouveau visage que pourrait avoir la Formule 1 dès la saison prochaine.

En effet, les deux pilotes se posent des questions sur la qualité de nouvelles écuries qui désirent monter en Formule 1.

Vettel, pilote de l’écurie Red Bull Racing, prévient les observateurs qu’il est préférable d’attendre au premier Grand Prix de l’an prochain pour avoir une image exacte des équipes qui participeront au championnat.

« Avant de spéculer, je crois qu’il est préférable d’attendre un peu, » a-t-il dit à Speedweek dans le paddock du circuit d’Istanbul.

« En ce qui a trait à toutes ces nouvelles équipes, les choses seront peut-être passablement différentes quand il s’agira pour elles de mettre l’argent sur la table, » a-t-il ajouté.

Le double champion du monde, Fernando Alonso, a précisé que la Formule 1 devait privilégier la participation des équipes existantes.

« Nous vivons une sorte de révolution durant laquelle il semble qu’à peu près n’importe qui peut avoir une écurie de Formule 1. Je crois que cela est une grave erreur, » a révélé Alonso aux journalistes espagnols présents à Istanbul.

Quand ces derniers lui ont demandé si les équipes rebelles de la FOTA devraient quitter le giron de la FIA afin de mettre sur pied leur propre championnat, Alonso a affirmé : « Espérons que cela arrivera ».

Deux des nouvelles équipes potentielles, Campos et Epsilon Euskadi, sont espagnoles, ce qui a fait dire à Alonso : « Ce serait un rêve d’avoir une équipe espagnole en Formule 1. Mais en même temps, la F1 ne doit pas devenir une sorte de grosse série GP2… »


photo:Mark Thompson/Getty Images
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada