Les autres modifications, même celles qui étaient bien intentionnées, se sont avérées de véritables flops. Voulant reproduire le succès des Ford Mustang et Plymouth Barracuda, AMC a posé un toit fuyant et profilé sur son modèle Classic. L'affreux résultat a néanmoins réussi à convaincre environ 10 000 consommateurs qu'ils venaient d'acheter une voiture sport au lieu du bolide loufoque qui pesait plus que le modèle sur lequel il était basé.
AMC a également rompu avec la tradition en 1966 lorsqu'elle a abandonné le nom Rambler qui était lié à l'Ambassador, ceci dans un processus de retrait progressif de la marque. Abernathy a deviné -
correctement - que le public l'associait toujours au passé d'AMC (dominé par les voitures économiques) plutôt qu'à son avenir (dans lequel les grosses bagnoles étaient les vedettes). Cette année-là, l'Ambassador a été bonifiée d'une nouvelle version de luxe appelée DPL. Il s'agissait essentiellement d'une 990 à toit rigide parée de garnitures extérieures distinctives; son intérieur comprenait aussi une console au plancher et des sièges avant inclinables revêtus d'un tissu à motifs.
De son côté, la Rambler American assoiffée d'essence s'était adjointe d'une version Rogue, une compacte sportive aux bandes décoratives, au redoutable V8 et à la transmission à quatre vitesses avec levier au plancher.
Les clients traditionnels d'AMC, soucieux de leur budget, ne comprenaient pas vraiment ce qui se passait avec leur compagnie préférée. Malgré tout, les ventes ont augmenté à un rythme constant, prouvant à Abernathy et Teague qu'ils étaient effectivement sur la bonne voie.
Malheureusement, l'accroissement des ventes de voitures neuves n'a pas réussi à effacer toute l'encre rouge qui se répandait dans les états financiers de la compagnie. Le bureau de direction d'AMC a donc forcé Abernathy à quitter son poste. Toutefois, le projet de construire des Ambassador toujours de plus en plus grosses ainsi que des bolides plus axés sur les jeunes comme la Javelin et l'AMX s'est poursuivi sans relâche pendant quelques années encore.
En bout de ligne, c'est l'Ambassador qui a contribué à changer fondamentalement l'orientation d'AMC. Elle ne représentait peut-être qu'une infime partie des ventes totales de la compagnie, mais elle démontrait pour la première fois qu'AMC était vraiment à l'écoute des consommateurs.
AMC a également rompu avec la tradition en 1966 lorsqu'elle a abandonné le nom Rambler qui était lié à l'Ambassador, ceci dans un processus de retrait progressif de la marque. Abernathy a deviné -
 |
| AMC Ambassador |
De son côté, la Rambler American assoiffée d'essence s'était adjointe d'une version Rogue, une compacte sportive aux bandes décoratives, au redoutable V8 et à la transmission à quatre vitesses avec levier au plancher.
Les clients traditionnels d'AMC, soucieux de leur budget, ne comprenaient pas vraiment ce qui se passait avec leur compagnie préférée. Malgré tout, les ventes ont augmenté à un rythme constant, prouvant à Abernathy et Teague qu'ils étaient effectivement sur la bonne voie.
Malheureusement, l'accroissement des ventes de voitures neuves n'a pas réussi à effacer toute l'encre rouge qui se répandait dans les états financiers de la compagnie. Le bureau de direction d'AMC a donc forcé Abernathy à quitter son poste. Toutefois, le projet de construire des Ambassador toujours de plus en plus grosses ainsi que des bolides plus axés sur les jeunes comme la Javelin et l'AMX s'est poursuivi sans relâche pendant quelques années encore.
En bout de ligne, c'est l'Ambassador qui a contribué à changer fondamentalement l'orientation d'AMC. Elle ne représentait peut-être qu'une infime partie des ventes totales de la compagnie, mais elle démontrait pour la première fois qu'AMC était vraiment à l'écoute des consommateurs.
Gallerie de l'article