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La Peugeot 20Cup et les voitures françaises au Canada

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Alex Law
Tous les modèles sont équipés de boîtes à 6 rapports, manuelle ou automatique, selon le niveau de finition. Une suspension avant à double fourchette, spécialement conçue, ainsi qu'une suspension arrière intégrale multibras, jumelées avec une rigidité de torsion exceptionnelle de la carrosserie « produira une grande expérience de conduite. »

Comme tous les 407, le Coupé vient de série avec plusieurs caractéristiques de sécurité de série, tels que : l'antiblocage (ABS), l'antipatinage (ESP), distribution électronique du freinage (EBFD), la traction asservie (ASP), sept sacs gonflables et des appuie-tête actifs à l'avant.

Peugeot s'attend à ce que le Coupé aide à conserver les ventes de la 407 à travers le monde, après des ventes globales de plus de 300 000 en un peu plus d'un an.

Peugeot Concept 20Cup (Photo: Peugeot)
Bien sûr, aucune de ces ventes de nouveaux modèles ne surviendra au Canada, ce qui nous ramène au point de se demander pourquoi c'est le cas.

Le plus gros obstacle au retour de Peugeot, Citroën, Renault et n'importe quelle autre compagnie de voitures européennes, c'est qu'il n'y a pas de place pour eux en Amérique du Nord, du moins s'ils seraient vendus en faisant partie d'une entreprise viable.

Il y a tellement de véhicules disponibles au Canada et aux États-Unis, et plusieurs autres qui s'en viennent, qu'aucune compagnie faisant affaire ici en ce moment ne réalisera les niveaux de ventes qu'ils auront projetés. En effet, plusieurs compagnies devront composer avec des chiffres de ventes en déclin.

Par-dessus tout cela, les budgets de produire des voitures en Europe et les envoyer en Amérique du Nord sont terribles en ce moment, grâce au taux de change entre l'Euro et les deux dollars.

C'est de plus en plus dispendieux de mettre au marché et d'entretenir une compagnie de voitures en Amérique du Nord, et c'est le cas lorsque vos véhicules vous procurent un bénéfice, ce que beaucoup de modèles bas de gamme ne font pas en ce moment.

Comme résultat, il y a beaucoup d'exécutifs de l'automobile parlant de la venue prochaine d'un « brassage », ce qui veut dire que certaines firmes vendant des voitures ici ne le feront plus pour tellement longtemps.

Finalement, à l'exception d'un intérêt modeste venant du Québec, il n'y a pas de circonscription naturelle pour des véhicules français en Amérique du Nord. Ils ont été vendus ici en diverses formes durant les 20 dernières années et n'ont pas été bien reçus, principalement pour des raisons de qualité.

Considérez le point de vue de l'exécutif français de tout cela--des grosses dépenses pour une petite portion d'un marché mature, et aucune chance de faire un profit pour un bout de temps. Ou, de s'installer en Chine, en Inde et en Russie et essayer de profiter de l'expansion extravagante du marché de voitures neuves dans ces compagnies en développement.
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Alex Law
Alex Law
Expert automobile