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| Il semble que les intentions de Nanjing de reprendre l’usine de Longbridge ont pesé dans la balance. C’est probablement la raison majeure pour laquelle son offre d’achat de la firme MG-Rover ait pris le dessus sur celui soumis par une rivale chinoise, la Shanghai Automotive (SAIC). (Photo : MG-Rover) |
Alors comment MG-Rover survivra-t-elle sous la direction de Nanjing? C’est difficile à dire et cela a davantage à voir avec les travailleurs internes de la firme chinoise et avec la relation qu’elle entend développer avec les travailleurs britanniques qu’avec des différences culturelles spécifiques. Après tout, le manufacturier de voitures sport Lotus a bien fait sous la gouverne de la firme malaisienne Proton, alors, il n’y a aucune raison pour que Nanjing ne puisse pas faire un succès de MG-Rover.
La décision rapide de Nanjing de mettre la majorité de ses ressources derrière MG au lieu de Rover semble être la meilleure et une que le propriétaire précédent n’a pas prise dans son intégrité. Selon Nanjing, la marque MG a été négligée et possède d’énormes ressources inexploitées qui n’attendent qu’à être développées. Les centaines de milliers d’amateurs de la marque MG ne pourront sans doute pas dire le contraire.