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L'avenir de l'industrie canadienne de l'auto se joue à Ottawa

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Le meilleur taux d'intérêt
Stéphane Quesnel
Le gouvernement doit-il toujours ramener l'auto au centre du débat ?
Force économique et sociale majeure : les concessionnaires
Les environnementalistes pressent le Gouvernement Harper de prendre ses décisions ces jours-ci. Le dépôt de son Plan Vert est très attendu. Alors que les constructeurs et les concessionnaires, par ricochet, souhaitent le statu quo en matière de respect de la construction d'autos moins polluantes, le gouvernement doit étudier plusieurs facteurs avant de prendre de difficiles décisions qui pourraient remettre en cause bien des emplois du secteur de l'automobile au Canada. Il doit notamment
Stephen Harper doit déposer son Plan Vert incessamment.
prendre en compte les forces économiques et sociales majeures que représentent les constructeurs, les sous-traitants et les concessionnaires. Le plan vise à concilier les actions environnementales et économiques en jeu.

Ce qu'il doit savoir notamment du secteur des concessionnaires canadiens, c'est qu'ils sont quelque 3000 dans les véhicules neufs, et qu'ils emploient collectivement plus de 120 000 personnes. Un seul concessionnaire vend en moyenne de 300 à 400 véhicules neufs par année. Certains concessionnaires en écoulent une centaine, d'autres, plus de 1000. Un concessionnaire emploie en moyenne 30 personnes, et sa masse salariale représente plus de un million de dollars. Dans les grands centres, certains concessionnaires ont plus de 100 employés. Un concessionnaire investit environ 4 500 000 $ dans son entreprise, soit 2 475 000 $ sur le terrain, le bâtiment et les équipements et plus de 2 025 000 $ sur l'inventaire de véhicules et de pièces... Voilà des chiffres qui parlent.
Stéphane Quesnel
Stéphane Quesnel
Expert automobile
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