Que se passe-t-il sous le capot lorsque vous appuyez sur l'accélérateur ? Comment le moteur fait-il tourner les roues ? Expliquons ici le moteur à combustion interne à essence qui propulse la très grande majorité des voitures.
La plupart des moteurs de véhicules automobiles sont équipés de quatre, six ou huit cylindres disposés généralement en ligne, en « V », ou opposé à plat. Dans chaque cylindre, un piston ajusté au cylindre effectue des mouvements de haut en bas. Des soupapes d'admission font entrer le mélange air-essence (mélange carburé) et les soupapes d'échappement laissent sortir les gaz brûlés.
Utilisons la bicyclette comme moyen de comparaison. Pour faire tourner les roues de la bicyclette, il faut utiliser une force musculaire pour faire descendre une pédale tandis que l'autre pédale remonte, ensuite on applique la force sur l'autre pédale et ainsi de suite. Comparons cet exemple à un moteur à deux cylindres. Les deux pistons représentent le pédalier. La force ici n'est pas musculaire mais thermique. On crée alternativement une explosion au-dessus de chaque piston pour les faire descendre. Ce mouvement rectiligne alternatif est transformé en mouvement circulaire du vilebrequin.
MOTEUR QUATRE TEMPS
C'est en 1863 que Nicolaus Otto, un ingénieur allemand, mis au point le premier moteur à quatre temps. Le « cycle Otto » comprend quatre phases : l'admission, la compression, la combustion et l'échappement. Étudions les quatre temps d'un piston.
L'ADMISSION | |
LA COMPRESSION | |
LA COMBUSTION | |
L'ÉCHAPPEMENT |
CYCLE COMPLET
Que se soit un moteur 4, 6 ou 8 cylindres, chaque cylindre passe par toutes les phases indéfiniment. Lorsque vous appuyez sur l'accélérateur, c'est un papillon des gaz que vous activez. Celui-ci détermine la quantité de mélange air-essence qui entre au-dessus des pistons. Donc, plus vous appuyez, plus il y a de mélange qui entre dans les cylindres, plus l'explosion est puissante, et plus vous accélérez. Cela paraît simple, mais il faut que les soupapes et les pistons soient bien synchronisés. De plus, le système d'injection électronique s'occupe de la gestion de l'alimentation en essence, pour obtenir un mélange de 14,7 parties d'air pour une partie d'essence (14,7 :1), afin d'obtenir une explosion optimale et moins polluante.