Pratique, quoi pratique?
Mais le pire reproche que l’on puisse faire à cette Lexus accuse l’absence totale de sens pratique. Outre l’accès arrière ardu avec les sièges électriques d’une lenteur exaspérante, il faut noter les espaces de rangement intérieur peu nombreux, ou simplement mal localisés.
Mais la palme du peu de place revient au coffre arrière : plus haut d’accès en raison de la nécessité d’y abriter le toit replié, il devient tout simplement inexistant une fois ce dernier en position ouverte. En fait, l’espace ne devient que symbolique, puisque je n’ai pu qu’y insérer un bidon de lave-glace, un manteau replié, et mon porte-documents de travail.
Il n’est nullement possible d’y mettre un sac de golf, ou même seulement quelques sacs d’épicerie. Lexus a définitivement fait un choix : avec la Lexus IS C, vous devez sacrifier totalement l’usage quotidien aux cheveux au vent. Vous ne pourrez jamais avoir les deux en même temps.
Sur la route
En revanche, il faut l’avouer, sur la route la Lexus IS 350 C se conduit comme un charme. Son moteur de 306 chevaux procure une douceur remarquable, mais favorise des accélérations bien senties.
Sa direction, en véritable Lexus, n’est pas la plus bavarde, et profite d’une assistance parfois un peu trop présente, mais a le mérite de répondre avec rapidité aux exigences du conducteur.
Les suspensions, bien que généreuses, font tout de même un excellent travail de maintien. Et bien que le châssis soit légèrement moins rigide que sur la version berline (toit rabattable oblige), la voiture répond bien mais émet quelques réserves en virage plus serrés.
Petit bémol, comme dans le cas de tous les cabriolets, la visibilité vers l’arrière n’est pas sans reproche, et il ne faut surtout pas hésiter à abaisser les appuie-têtes arrière quand la situation le permet afin d’en améliorer la qualité.
Autre détail aussi, la pédale de frein est spongieuse en début de course, ce qui nécessite une certaine adaptation pour en maîtriser la modulation lors de nos premiers essais. Une situation qui se corrige cependant rapidement.
Racée, agréable et puissante, la Lexus IS 350 C possède de bien belles qualités. Mais l’aspect pratique n’en fait certainement pas partie, encore moins que sur la plupart des cabriolets. Alors si vous êtes plus style et confort que transport, la Lexus IS C reste un choix redoutable.
photo:Matthieu Lambert
Mais le pire reproche que l’on puisse faire à cette Lexus accuse l’absence totale de sens pratique. Outre l’accès arrière ardu avec les sièges électriques d’une lenteur exaspérante, il faut noter les espaces de rangement intérieur peu nombreux, ou simplement mal localisés.
Mais la palme du peu de place revient au coffre arrière : plus haut d’accès en raison de la nécessité d’y abriter le toit replié, il devient tout simplement inexistant une fois ce dernier en position ouverte. En fait, l’espace ne devient que symbolique, puisque je n’ai pu qu’y insérer un bidon de lave-glace, un manteau replié, et mon porte-documents de travail.
Il n’est nullement possible d’y mettre un sac de golf, ou même seulement quelques sacs d’épicerie. Lexus a définitivement fait un choix : avec la Lexus IS C, vous devez sacrifier totalement l’usage quotidien aux cheveux au vent. Vous ne pourrez jamais avoir les deux en même temps.
Sur la route
En revanche, il faut l’avouer, sur la route la Lexus IS 350 C se conduit comme un charme. Son moteur de 306 chevaux procure une douceur remarquable, mais favorise des accélérations bien senties.
Sa direction, en véritable Lexus, n’est pas la plus bavarde, et profite d’une assistance parfois un peu trop présente, mais a le mérite de répondre avec rapidité aux exigences du conducteur.
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| Le moteur de 306 chevaux procure une douceur remarquable, mais favorise des accélérations bien senties. |
Les suspensions, bien que généreuses, font tout de même un excellent travail de maintien. Et bien que le châssis soit légèrement moins rigide que sur la version berline (toit rabattable oblige), la voiture répond bien mais émet quelques réserves en virage plus serrés.
Petit bémol, comme dans le cas de tous les cabriolets, la visibilité vers l’arrière n’est pas sans reproche, et il ne faut surtout pas hésiter à abaisser les appuie-têtes arrière quand la situation le permet afin d’en améliorer la qualité.
Autre détail aussi, la pédale de frein est spongieuse en début de course, ce qui nécessite une certaine adaptation pour en maîtriser la modulation lors de nos premiers essais. Une situation qui se corrige cependant rapidement.
Racée, agréable et puissante, la Lexus IS 350 C possède de bien belles qualités. Mais l’aspect pratique n’en fait certainement pas partie, encore moins que sur la plupart des cabriolets. Alors si vous êtes plus style et confort que transport, la Lexus IS C reste un choix redoutable.
photo:Matthieu Lambert
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