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Mercedes-Benz 170S Cabriolet A 1949

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Luc-Olivier Chamberland
Un sauveur parfois bourgeois
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Il faudra attendre 1952, pour qu’une version « améliorée » soit introduite, la 170SB. Parmi les modifications, on observe une lunette arrière de plus grande dimension, des charnières de coffre cachées dans la malle, un levier de vitesse maintenant au volant, une voie élargie, un essieu arrière à engrenages hypoïdes, un entraînement de l’arbre à cames à rouleau double et finalement un système de chauffage plus efficace.

La chute d’un prestige retrouvé
Produite jusqu’en 1953 aux côtés d’une version diesel DS, cette dernière entache la réputation du modèle. À ce moment, les prix chutent tant par vieillissement que par l’arrivée prochaine de la série 180. C’est à partir de ce moment que la 170 fut pervertie en une multitude de versions considérées, même par Mercedes-Benz, comme étant bâtardes.

L’image de prestige de la 170S Cabriolet A et B de 1949 à 1951 a finalement perdu tout le prestige restauré de la marque au profit de modèles certainement plus vendeurs puisque la production des modèles 170 atteignit près de 15 000 unités jusqu’en 1955. À cela il faut noter que seulement 3000 voitures étaient à motorisation à essence.


Pour ajouter à la chute de l’image de la voiture, de nombreuses versions furent créées par des particuliers allant même jusqu’à en faire des camionnettes.

Disparaître dans l’anonymat
Le glas sonna réellement pour la série 170 en 1953, avec l’arrivée de la 180 dite Ponton, qui à l’époque était reconnue pour être une voiture de fonctionnaire sans saveur, mais d’allure résolument plus moderne. Étonnamment, aujourd’hui on reparle de la Ponton avec la nouvelle Classe E 2010, puisque cette dernière lui reprend les ailes arrière galbées fuyantes.

Traverser le temps pour trouver les bonnes mains
Je dois admettre que cette 170S Cabriolet A 1949, fut l’un de mes coups de cœur personnels au Concours d’Élégance Le Mirage. En parfaite condition, cette voiture représente l’effort d’un grand constructeur automobile pour retrouver sa réputation.

Si nous avons pu observer une telle voiture, c’est grâce au travail de Monsieur Neru Spiratos et de son frère qui se sont procuré la voiture en 2004 avec seulement 30 000 km au compteur.

Achetée neuve par un industriel belge, elle fut vendue dans les années 60 alors qu’elle n’affichait que 15 000 km. Vers la fin des années 70 elle fut importée au Canada par un immigrant belge, qui ne l’utilisa que très peu avant un entreposage de 25 ans. C’est à partir de ce moment que la voiture renaît des mains des frères Spiratos.

photo:Luc-Olivier Chamberland
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Luc-Olivier Chamberland
Luc-Olivier Chamberland
Expert automobile
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