Selon Mitsubishi, la L200 munie de la boîte de vitesses automatique à 4 rapports offerte en option accélère de 0 à 100 km/h en 17,8 secondes. Ce résultat semble désastreux; sachez que le 0 à 80 km/h se boucle en 11,5 secondes, ce qui veut dire que la camionnette peine à atteindre les plus hautes vitesses. Mais les décollages sont corrects, avec autant de couple à bas régime. Le moteur n'a tout simplement plus de souffle après 3000 tours/minute.
Quant à la consommation de carburant, les cotes européennes sont de 11,8 litres au 100 kilomètres en ville et de 8,2 sur la route, ce qui est plutôt bien pour une camionnette. Munie de la boîte manuelle à 5 rapports, les chiffres sont de 10,7 et de 7,4, respectivement. De plus, quand la remorque est équipée de freins, la L200 peut tirer jusqu'à 2700 kilos (6000 livres), ce qui semble incroyable. Sans freins, la limite est de 750 kilos (1650 livres).
Comportement routier honnête
En voyant cette L200 haute sur pattes, on s'attendait à un roulement sautillant comme dans les Ford Ranger et Mazda Série B, mais ce n'est pas le cas. La camionnette est relativement maniable, et sa direction est précise.
Ce modèle est équipé d'un système à quatre roues motrices baptisé Super Select, comprenant un boîtier de transfert réglable au moyen d'un levier comme on retrouve encore dans les Wrangler et FJ Cruiser. Ce système inclut une gamme basse, une gamme haute à prise constante avec différentiel verrouillé et une gamme haute à prise constante qui distribue la puissance entre les roues avant et arrière.
Sa pertinence en sol canadien
A-t-on besoin de la L200 chez nous ? Tout dépend du prix et de vos besoins. Avec une caisse relativement peu profonde, sa charge de travail sera limitée. Quand même, pour les municipalités qui se procurent des Ranger XL de base pour transporter des tondeuses, des bancs de parc et des objets à ramasser sur le bord de la route, la L200 avec son moteur diesel peut se révéler une alternative économique.
Cependant, ça prendrait un moteur à essence pour attirer une clientèle plus vaste, ce qui n'est pas le cas en Europe. Pour le reste, la L200 pourrait bien apprendre à vivre ici, même avec son allure martienne. Mais Mitsubishi Motors du Canada a d'autres modèles plus urgents à importer au Canada (notamment les Colt et Grandis); alors on ne verra vraisemblablement pas la L200 chez nous avant un certain temps.
Jolie et différente
De la place pour quatre adultes
Consommation de carburant
Petite caisse
Performances modestes
Aucun
photo:Philippe Champoux
Quant à la consommation de carburant, les cotes européennes sont de 11,8 litres au 100 kilomètres en ville et de 8,2 sur la route, ce qui est plutôt bien pour une camionnette. Munie de la boîte manuelle à 5 rapports, les chiffres sont de 10,7 et de 7,4, respectivement. De plus, quand la remorque est équipée de freins, la L200 peut tirer jusqu'à 2700 kilos (6000 livres), ce qui semble incroyable. Sans freins, la limite est de 750 kilos (1650 livres).
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| La capacité de chargement de la caisse est limitée. |
Comportement routier honnête
En voyant cette L200 haute sur pattes, on s'attendait à un roulement sautillant comme dans les Ford Ranger et Mazda Série B, mais ce n'est pas le cas. La camionnette est relativement maniable, et sa direction est précise.
Ce modèle est équipé d'un système à quatre roues motrices baptisé Super Select, comprenant un boîtier de transfert réglable au moyen d'un levier comme on retrouve encore dans les Wrangler et FJ Cruiser. Ce système inclut une gamme basse, une gamme haute à prise constante avec différentiel verrouillé et une gamme haute à prise constante qui distribue la puissance entre les roues avant et arrière.
Sa pertinence en sol canadien
A-t-on besoin de la L200 chez nous ? Tout dépend du prix et de vos besoins. Avec une caisse relativement peu profonde, sa charge de travail sera limitée. Quand même, pour les municipalités qui se procurent des Ranger XL de base pour transporter des tondeuses, des bancs de parc et des objets à ramasser sur le bord de la route, la L200 avec son moteur diesel peut se révéler une alternative économique.
Cependant, ça prendrait un moteur à essence pour attirer une clientèle plus vaste, ce qui n'est pas le cas en Europe. Pour le reste, la L200 pourrait bien apprendre à vivre ici, même avec son allure martienne. Mais Mitsubishi Motors du Canada a d'autres modèles plus urgents à importer au Canada (notamment les Colt et Grandis); alors on ne verra vraisemblablement pas la L200 chez nous avant un certain temps.
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De la place pour quatre adultes
Consommation de carburant
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Petite caisse
Performances modestes
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Aucun
photo:Philippe Champoux
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