Je ne suis pas un grand fan des boîtes automatiques dans des voitures de performance. Ici, avec le levier en position «D», le fonctionnement dégage certes fluidité et efficacité, mais l'expérience de conduite semble pratiquement dépourvue d'excitation. Par contre, en position «M» (mode manuel), on peut se servir des palettes sur le volant et conduire agressivement, ce que la Z préfère d'ailleurs. Si votre objectif vise l'atteinte du prochain feu de circulation le plus vite possible, ou de devancer tous les autres automobilistes en embarquant sur l'autoroute, jouer avec ces grosses palettes représente l'idéal. Toutefois, si vous tenez à changer vous-même les vitesses mais sans grand empressement, les ratios de cette boîte ne favoriseront pas des transitions très douces.
Méchante, ai-je dit?
Quand on ne fait que se balader en ville, le premier passage est quelque peu précipité, le second rapport arrivant durement après un petit glissement. En outre, une pression modérée sur l'accélérateur se traduit par une poussée vigoureuse vers l'avant et un hurlement menaçant du système d'échappement. Bref, on dirait que la 370Z est constamment enragée, pour ne pas dire qu'elle pique une crise. Mais qu'y a-t-il de mal là-dedans? En passant, ceux qui adoraient le son particulier du moteur VQ seront un peu déçus; celui-ci rugit littéralement!
Conduire la nouvelle Z se révèle fort gratifiant, mais un aspect m'a irrité: la direction. Je l'ai trouvée lourde et sans vie malgré sa grande précision. Il faut tout de même avouer que je venais juste d'essayer une Porsche Cayman! Ceci dit, comment puis-je faire une vraie évaluation si je ne me permets pas de comparer?
J'ai énormément aimé les freins, cependant. Puissants et prompts à réagir, ils sont reliés à une pédale dont la course procure juste la bonne longueur, et dont le feedback donne très généreusement.
En résumé...
J'aime vraiment beaucoup la Nissan 370Z 2009 et je parie que vous l'aimerez aussi. La compagnie a répondu à toutes les attentes et nous présente le résultat dans un emballage très séduisant. Peu de bolides sous les 50 000 $ offrent autant de virilité mature que la Z; en comparaison, la Genesis Coupé affiche un caractère juvénile et la Mustang, une virilité coquine (je ne dis pas cela pour être sexiste).
Avant d'acheter, j'essaierais aussi une BMW 135i et je pèserais les mérites de chacune... incluant la valeur du logo.
photo:Matthieu Lambert
Méchante, ai-je dit?
Quand on ne fait que se balader en ville, le premier passage est quelque peu précipité, le second rapport arrivant durement après un petit glissement. En outre, une pression modérée sur l'accélérateur se traduit par une poussée vigoureuse vers l'avant et un hurlement menaçant du système d'échappement. Bref, on dirait que la 370Z est constamment enragée, pour ne pas dire qu'elle pique une crise. Mais qu'y a-t-il de mal là-dedans? En passant, ceux qui adoraient le son particulier du moteur VQ seront un peu déçus; celui-ci rugit littéralement!
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| J'aime vraiment beaucoup la Nissan 370Z 2009 et je parie que vous l'aimerez aussi. |
Conduire la nouvelle Z se révèle fort gratifiant, mais un aspect m'a irrité: la direction. Je l'ai trouvée lourde et sans vie malgré sa grande précision. Il faut tout de même avouer que je venais juste d'essayer une Porsche Cayman! Ceci dit, comment puis-je faire une vraie évaluation si je ne me permets pas de comparer?
J'ai énormément aimé les freins, cependant. Puissants et prompts à réagir, ils sont reliés à une pédale dont la course procure juste la bonne longueur, et dont le feedback donne très généreusement.
En résumé...
J'aime vraiment beaucoup la Nissan 370Z 2009 et je parie que vous l'aimerez aussi. La compagnie a répondu à toutes les attentes et nous présente le résultat dans un emballage très séduisant. Peu de bolides sous les 50 000 $ offrent autant de virilité mature que la Z; en comparaison, la Genesis Coupé affiche un caractère juvénile et la Mustang, une virilité coquine (je ne dis pas cela pour être sexiste).
Avant d'acheter, j'essaierais aussi une BMW 135i et je pèserais les mérites de chacune... incluant la valeur du logo.
photo:Matthieu Lambert
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