# 3 Plus amusant, c’est clair!
Si le gain sous le capot peut sembler timide — j’y reviendrai —, les ingénieurs ont tout de même réussi à extirper un peu plus de vie au Rogue. L’ancienne version était d’une tristesse à conduire, alors qu’on sent maintenant les efforts pour dynamiser l’expérience ressentie au volant. La direction à crémaillère à assistance électrique offre un rapport de démultiplication plus rapide. Bref, on sent que le véhicule est plus planté sur la route, prêt à réagir aux commandes de son conducteur. Ajoutons à cela le superbe volant à base aplatie qui est très agréable à tenir en main.
Mentionnons aussi la nouvelle plateforme du VUS — plus rigide que l’ancienne — et ces jambes de suspension à six points de fixation à l’avant et, bien sûr, cet arrangement multibras à l’arrière. Ah oui, il y a ce dispositif baptisé Vehicle Motion Control System qui, sans qu’on le remarque, intervient pour adoucir la conduite en anticipant les intentions du conducteur en analysant l’accélération, le freinage et même les mouvements du volant.
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# 4 Ah, la CVT !
Le hic, c’est que malgré l’injection de chevaux-vapeur sous le capot, la mécanique semble encore étouffée par la boîte de vitesses à variation continue. En ville, par exemple, il y a un léger délai lors des reprises et j’ai même trouvé que le régime moteur ne descendait pas souvent sous les 2000 tours/minute, ce qui n’est pas dans les habitudes des véhicules Nissan munis de ce type de boîte. Était-ce un dérèglement de l’unité CVT ? Possible.
Chose certaine, même en adoptant une conduite modérée en ville — et en relâchant quelque peu la pédale de droite —, la mécanique révolutionne à un régime anormalement élevé… pour un Nissan Rogue.
Même son de cloche sur l’autoroute où, en temps normal, le VUS compact réussit à enregistrer des cotes de consommation impressionnantes pour un véhicule sans électrification. En témoigne la cote annoncée de 7,2 litres aux 100 km par EnerGuide pour un modèle équipé du rouage intégral, comme celui qu’on m’avait confié pendant quelques jours.
Sur un parcours majoritairement effectué sur l’autoroute, j’ai eu de la misère à glisser sous les 9,5 litres aux 100 km. Oui, c’est vrai, mon véhicule d’essai a dû composer avec une température d’hiver, mais quand même, le Rogue devrait en principe consommer à une cadence moins pressante.
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