Quand j’ai sauté dans la Turbo S, le monde est devenu l’univers. Au début, j’étais un peu frustré quand mon instructeur, M. Bye, a suggéré avec fermeté que je fixe simplement le levier en position « D » et que je laisse la boîte s’occuper du reste. J’étais emballé par l’idée d’enfin utiliser les véritables palettes au volant de Porsche, mais hélas, le destin en a décidé autrement. Mais honnêtement, ce n’était pas une grande perte.
Tout simplement supérieure
La PDK a démontré ses qualités phénoménalement intuitives : un vrai devin. Non seulement a-t-elle rétrogradé exactement quand je l’aurais moi-même fait, mais elle s’est gardée de changer les rapports jusqu’à l’atteinte de la ligne rouge. Opérant à la vitesse de l’éclair, elle m’a permis de conserver une plus grande vitesse à travers les coins 5a, 5b et 5c, m’autorisant à flirter avec les 230 km/h et plus au bout de la ligne droite avant d’attaquer le 8. Et les deux mains toujours soudées au volant…
« C’est vite, ça! » Attendez, ce n’est pas fini! Une autre qualité qui anoblit cette voiture, ce sont les freins en céramique. La première fois que j’ai foulé le droit arrière avec la Turbo S, j’utilisais les mêmes points de repère pour le freinage qu’avec la Turbo… sur le premier tour, j’ai failli clouer la voiture sur place avant même d’arriver aux S! Le tour suivant, j’ai écrasé le frein beaucoup plus tard, et c’est là que j’ai découvert la vitesse faramineuse dont cette voiture est capable.
Honnêtement, les 30 ch supplémentaires n’ajoutent pas grand-chose, si ce n’est qu’un certain cachet sur la fiche technique de la Turbo S. La vraie différence? Les freins et la boîte de vitesses.
Confortable?
Ne vous méprenez pas, mesdames et messieurs, ceci est bel et bien une supervoiture. « Et puis après? » Patience. Imaginez l’expérience la plus brutale que vous n’avez jamais faite en voiture, puis multipliez-la par trois. C’est ce à quoi on s’attend d’une supervoiture type, non? Qu’est-ce qui en est avec les sièges sport non rembourrés qui manquent tout juste de nous infliger une hernie discale? Eh bien, ce n’est pas le cas ici. De Mosport, mon photographe et moi sommes rentrés à Montréal le soir (après avoir fait le trajet inverse le matin même et encaissé quelques séances en piste)… et nous avons survécu.
Certainement pas douillet, le système d’amortissement actif (PASM) de la Turbo S a toutefois ménagé nos reins et notre santé mentale. Nous avons évidemment laissé la suspension en mode normal : de tous les points de vue, le mode sport ne peut servir qu’en piste, préférablement sur une piste lisse.
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| La PDK m’a permis de conserver une plus grande vitesse à travers les coins 5a, 5b et 5c, m’autorisant à flirter avec les 230 km/h et plus au bout de la ligne droite. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
Tout simplement supérieure
La PDK a démontré ses qualités phénoménalement intuitives : un vrai devin. Non seulement a-t-elle rétrogradé exactement quand je l’aurais moi-même fait, mais elle s’est gardée de changer les rapports jusqu’à l’atteinte de la ligne rouge. Opérant à la vitesse de l’éclair, elle m’a permis de conserver une plus grande vitesse à travers les coins 5a, 5b et 5c, m’autorisant à flirter avec les 230 km/h et plus au bout de la ligne droite avant d’attaquer le 8. Et les deux mains toujours soudées au volant…
« C’est vite, ça! » Attendez, ce n’est pas fini! Une autre qualité qui anoblit cette voiture, ce sont les freins en céramique. La première fois que j’ai foulé le droit arrière avec la Turbo S, j’utilisais les mêmes points de repère pour le freinage qu’avec la Turbo… sur le premier tour, j’ai failli clouer la voiture sur place avant même d’arriver aux S! Le tour suivant, j’ai écrasé le frein beaucoup plus tard, et c’est là que j’ai découvert la vitesse faramineuse dont cette voiture est capable.
Honnêtement, les 30 ch supplémentaires n’ajoutent pas grand-chose, si ce n’est qu’un certain cachet sur la fiche technique de la Turbo S. La vraie différence? Les freins et la boîte de vitesses.
Confortable?
Ne vous méprenez pas, mesdames et messieurs, ceci est bel et bien une supervoiture. « Et puis après? » Patience. Imaginez l’expérience la plus brutale que vous n’avez jamais faite en voiture, puis multipliez-la par trois. C’est ce à quoi on s’attend d’une supervoiture type, non? Qu’est-ce qui en est avec les sièges sport non rembourrés qui manquent tout juste de nous infliger une hernie discale? Eh bien, ce n’est pas le cas ici. De Mosport, mon photographe et moi sommes rentrés à Montréal le soir (après avoir fait le trajet inverse le matin même et encaissé quelques séances en piste)… et nous avons survécu.
Certainement pas douillet, le système d’amortissement actif (PASM) de la Turbo S a toutefois ménagé nos reins et notre santé mentale. Nous avons évidemment laissé la suspension en mode normal : de tous les points de vue, le mode sport ne peut servir qu’en piste, préférablement sur une piste lisse.
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| Certainement pas douillet, le système d’amortissement actif (PASM) de la Turbo S a toutefois ménagé nos reins et notre santé mentale. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |