Surtout du bon à l'intérieur
En général, c'est-à-dire. Les porte-gobelets escamotables du tableau de bord sont presque inutiles, et les commandes du régulateur de vitesse, bien que faciles à utiliser, sont un brin incommodes. Les bruits de vent et de la route sont maîtrisés, la dynamique tendue rappelant constamment le côté sportif de l'Aero. Sur les routes plus cahoteuses, le bruit de la suspension peut se faire indiscret, mais c'est un bien faible prix à payer pour la tenue de route gratifiante.
Les sièges douillets et la conduite décontractée ne demandent au conducteur que de relaxer lors de longs trajets, mais la 9-3 réagit tout aussi bien lorsqu'on a le pied pesant. Elle offre assez de rangement pour nos articles, et un système d'alarme complet découragera toute tentative de les dérober. Le coffre est suffisamment grand; toutefois, les sièges arrière s'avéreront peut-être un peu serrés pour les grandes personnes. La visibilité n'a posé aucun problème, mais un radar de recul est au garde-à-vous si jamais vous deviez en avoir besoin.
Un V6 turbo de 2,8 litres
Le coeur de la 9-3 Aero bat au rythme d'un V6 turbocompressé de 2,8 litres qui produit une bonne dose de couple tout au long de la courbe de puissance une fois que le temps de réponse initial du turbo est écoulé. Le turbo travaille silencieusement, et le moteur puissant et régulier articule un mélodieux son d'échappement. La puissance est au rendez-vous lorsqu'on en a besoin, tout comme une prestation efficace et tranquille. J'ai enregistré une consommation moyenne de 10,5 litres aux 100 kilomètres. Essence super, évidemment.
Une boîte automatique à 6 rapports avec mode manuel proposait une paire de petits boutons fixés au volant pour des changements de rapports rapides. Toutefois, elle est à son mieux en mode automatique, car le mode manuel est légèrement engourdi et les rétrogradations ne correspondent pas au régime du moteur comme c'est le cas de la majorité de ses rivales. Lorsqu'on conduit doucement, les changements de rapports sont bien difficiles à déceler, quoique la transmission peut frémir et vaciller si on rétrograde brusquement en mode manuel.
Saab? Infiniti? BMW? Mercedes? Lexus? Acura? Audi? Lincoln?
Pour le même prix, on trouvera des berlines à transmission intégrale plus rapides, plus puissantes et plus spacieuses, et une profusion d'Allemandes et de Japonaises revendiquent vos 50 000 dollars et plus tout aussi bruyamment. Le hic, c'est que cette Suédoise est plus sportive et moins tapageuse que la plupart de ses rivales. Elle se décline aussi en version familiale, représentant donc un excellent choix pour le consommateur actif qui ne veut pas tout annuler lorsque Dame Nature s'emporte. Elle n'annoncera pas haut et fort que vous avez payé le gros prix pour une berline de luxe, mais la 9-3 est sans pareil si vous désirez passer sous le radar et retrouver votre machine où vous l'avez garée.
photo:Justin Pritchard, Saab
En général, c'est-à-dire. Les porte-gobelets escamotables du tableau de bord sont presque inutiles, et les commandes du régulateur de vitesse, bien que faciles à utiliser, sont un brin incommodes. Les bruits de vent et de la route sont maîtrisés, la dynamique tendue rappelant constamment le côté sportif de l'Aero. Sur les routes plus cahoteuses, le bruit de la suspension peut se faire indiscret, mais c'est un bien faible prix à payer pour la tenue de route gratifiante.
Les sièges douillets et la conduite décontractée ne demandent au conducteur que de relaxer lors de longs trajets, mais la 9-3 réagit tout aussi bien lorsqu'on a le pied pesant. Elle offre assez de rangement pour nos articles, et un système d'alarme complet découragera toute tentative de les dérober. Le coffre est suffisamment grand; toutefois, les sièges arrière s'avéreront peut-être un peu serrés pour les grandes personnes. La visibilité n'a posé aucun problème, mais un radar de recul est au garde-à-vous si jamais vous deviez en avoir besoin.
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| La puissance est au rendez-vous lorsqu'on en a besoin, tout comme une prestation efficace et tranquille. |
Un V6 turbo de 2,8 litres
Le coeur de la 9-3 Aero bat au rythme d'un V6 turbocompressé de 2,8 litres qui produit une bonne dose de couple tout au long de la courbe de puissance une fois que le temps de réponse initial du turbo est écoulé. Le turbo travaille silencieusement, et le moteur puissant et régulier articule un mélodieux son d'échappement. La puissance est au rendez-vous lorsqu'on en a besoin, tout comme une prestation efficace et tranquille. J'ai enregistré une consommation moyenne de 10,5 litres aux 100 kilomètres. Essence super, évidemment.
Une boîte automatique à 6 rapports avec mode manuel proposait une paire de petits boutons fixés au volant pour des changements de rapports rapides. Toutefois, elle est à son mieux en mode automatique, car le mode manuel est légèrement engourdi et les rétrogradations ne correspondent pas au régime du moteur comme c'est le cas de la majorité de ses rivales. Lorsqu'on conduit doucement, les changements de rapports sont bien difficiles à déceler, quoique la transmission peut frémir et vaciller si on rétrograde brusquement en mode manuel.
Saab? Infiniti? BMW? Mercedes? Lexus? Acura? Audi? Lincoln?
Pour le même prix, on trouvera des berlines à transmission intégrale plus rapides, plus puissantes et plus spacieuses, et une profusion d'Allemandes et de Japonaises revendiquent vos 50 000 dollars et plus tout aussi bruyamment. Le hic, c'est que cette Suédoise est plus sportive et moins tapageuse que la plupart de ses rivales. Elle se décline aussi en version familiale, représentant donc un excellent choix pour le consommateur actif qui ne veut pas tout annuler lorsque Dame Nature s'emporte. Elle n'annoncera pas haut et fort que vous avez payé le gros prix pour une berline de luxe, mais la 9-3 est sans pareil si vous désirez passer sous le radar et retrouver votre machine où vous l'avez garée.
photo:Justin Pritchard, Saab
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