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Stellantis investit 29,5 millions en soufflerie pour améliorer l’aérodynamisme de ses véhicules électriques

Un véhicule dans une soufflerie | Photo : Stellantis
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Daniel Rufiange
Les investissements vont faire en sorte que l’aérodynamisme des roues et des jantes sera pris en compte d’une façon plus efficace.

•    Stellantis a investi 29,5 millions en soufflerie pour améliorer l’autonomie de ses modèles tout électriques.

Avec tout véhicule électrique, l’aérodynamisme joue un rôle majeur pour la maximisation de l’autonomie. Plus le véhicule fend l’air avec efficacité, plus son autonomie sera importante. Ainsi, il est crucial pour les constructeurs d’offrir des véhicules qui sont les plus aérodynamiques possibles.

Pour y arriver, il faut investir en soufflerie, avec des essais en tunnel où il est possible d’analyser où l’air passe autour d’un véhicule. Ces tunnels sont utilisés depuis des lunes, et ont été grandement perfectionnés au fil des années, si bien qu’ils sont devenus des outils d’une grande aide et efficacité.

Du côté de Stellantis, on a décidé d’investir 29,5 millions pour moderniser les installations de l’entreprise qui sont situées au siège social américain d’Auburn Hills, au Michigan. L’objectif est simple : augmenter l’autonomie des modèles électriques de la compagnie en réduisant l’effet de trainée provoqué par ceux-ci.

Un véhicule dans une soufflerie
Un véhicule dans une soufflerie | Photo : Stellantis

Les investissements servent surtout à ajouter la technologie du plan de masse mobile, qui consiste essentiellement en une surface de roulement. Le but est d’inclure les roues en situation de roulement lors des essais. Puisque le véhicule est habituellement statique dans le tunnel de soufflerie, ses roues ne bougent pas, ce qui ne représente pas la réalité des conditions de conduite.

Ainsi, avec les nouveaux équipements, chaque roue dispose de sa propre courroie qui fonctionne comme un tapis roulant, tandis qu’une cinquième courroie passe longitudinalement sous le véhicule, ce qui reproduit les conditions de circulation sur route.

C’est cette configuration qui permet aux roues du véhicule de tourner à des vitesses réalistes plutôt que de rester statiques. Ainsi, cela va permettre aux ingénieurs de compiler des mesures plus précises en ce qui a trait à la résistance et à l’écoulement de l’air à la hauteur des roues et des pneus.

La soufflerie de Stellantis, qui fonctionne depuis 2002, est capable de générer des vitesses de vent de près de 300 km/h.

Stellantis a déclaré que la résistance à l’écoulement de l’air due aux roues et aux pneus peut à elle seule affecter la trainée aérodynamique jusqu’à 10 % lors d’une utilisation réelle d’un véhicule. Conséquemment, la réduction potentielle de cette résistance peut augmenter l’autonomie et, par conséquent, conduire à des batteries plus petites, ce qui, à son tour, pourrait entraîner des économies de coûts et de poids, précise le constructeur.

Cet investissement intervient alors que Stellantis cherche à réduire ses coûts. Cependant, on ne parle pas d’investissements majeurs, surtout que ces derniers peuvent vraiment s’avérer rentables en bout de piste.

Un véhicule dans une soufflerie
Un véhicule dans une soufflerie | Photo : Stellantis
Daniel Rufiange
Daniel Rufiange
Expert automobile
  • Plus de 17 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 75 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 250 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque