Elle est peut-être plus grosse, mais la ressemblance familiale reste indéniable. Les phares et les clignotants s’étirent loin dans les ailes avant et donnent une apparence profilée à la voiture, ce que l’on apprécie. Les passages de roues enflées imitent les épaules et les hanches de la STI, tandis que la lunette arrière à l’horizontale et le court couvercle du coffre confèrent à la Legacy l’allure d’un bicorps. Seul le modèle turbo a une prise d'air intégrée au capot, et elle est fonctionnelle.
À l’intérieur, on se fait accueillir à l’avant par des fauteuils chauffants à commande électrique et garnis de cuir, dont leur rembourrage convient à la conduite sportive. Le tableau de bord, la console et les panneaux de porte disposent de garnitures argentées contrastantes, qui ajoutent un peu d’ambiance. En général, la finition de la cabine figure parmi les meilleures des fabricants japonais, et un gros avantage avec la nouvelle Legacy, c’est l’espace aux places arrière, une lacune de l’ancienne génération.
Les boutons pour le régulateur de vitesse, la chaîne audio et les commandes vocales sont parfaitement placés. On n’est pas des fanatiques de boutons pour contrôler la ventilation et la température (les rhéostats sont plus intuitifs), et ceux de la Legacy requièrent une période d’adaptation. Mais une source d’irritation profonde provient du frein de stationnement électrique, ce que l’on doit activer à gauche du volant à chaque fois que l’on arrête la voiture pour en sortir : on aurait préféré un levier plus conventionnel.
L’ouverture du coffre nous agace également. Bien que sa capacité ait augmenté quelque peu, passant de 323 à 415 litres, le couvercle court ne s’ouvre pas très haut et gêne l’accès au coffre.
Le prix de base de la Legacy 2010 grimpe à 23 995 $. C’est trois mille dollars de moins que la Legacy 2009 la moins chère, donc plus compétitif face aux autres berlines intermédiaires, malgré le fait qu’elle offre la transmission intégrale de série. La 2.5GT coûte 38 395 $ mais inclut des roues de 18 pouces, un toit ouvrant, une connectivité Bluetooth et un système de navigation.
A-t-on besoin de mentionner les rivales de la Legacy? On croit que vous les connaissez déjà très bien : Accord, Camry, Fusion, Altima, 6, Malibu, Sonata, Magentis, Kizashi, Galant, Avenger, Passat…
Un peu de magie qui rendait la Legacy si spéciale à nos yeux semble avoir disparu, mais nous comprenons que pour réussir dans ce segment de marché difficile, on doit suivre le troupeau : une augmentation de gabarit devenait nécessaire, et les ventes des Legacy et Outback bénéficient d’une hausse, ce qui prouve que Subaru ait adopté une bonne stratégie.
Alors, la nouvelle Legacy est plus spacieuse et mieux adaptée aux besoins et désirs du marché Nord Américain. Mieux encore, elle est plus abordable. Il s’avère que des coûts d’entretien et de pièces plus raisonnables, marquent la dernière étape dans la création d’une adversaire redoutable pour les Camry et Accord de ce monde.
photo:Michel Deslauriers
À l’intérieur, on se fait accueillir à l’avant par des fauteuils chauffants à commande électrique et garnis de cuir, dont leur rembourrage convient à la conduite sportive. Le tableau de bord, la console et les panneaux de porte disposent de garnitures argentées contrastantes, qui ajoutent un peu d’ambiance. En général, la finition de la cabine figure parmi les meilleures des fabricants japonais, et un gros avantage avec la nouvelle Legacy, c’est l’espace aux places arrière, une lacune de l’ancienne génération.
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Les boutons pour le régulateur de vitesse, la chaîne audio et les commandes vocales sont parfaitement placés. On n’est pas des fanatiques de boutons pour contrôler la ventilation et la température (les rhéostats sont plus intuitifs), et ceux de la Legacy requièrent une période d’adaptation. Mais une source d’irritation profonde provient du frein de stationnement électrique, ce que l’on doit activer à gauche du volant à chaque fois que l’on arrête la voiture pour en sortir : on aurait préféré un levier plus conventionnel.
L’ouverture du coffre nous agace également. Bien que sa capacité ait augmenté quelque peu, passant de 323 à 415 litres, le couvercle court ne s’ouvre pas très haut et gêne l’accès au coffre.
Le prix de base de la Legacy 2010 grimpe à 23 995 $. C’est trois mille dollars de moins que la Legacy 2009 la moins chère, donc plus compétitif face aux autres berlines intermédiaires, malgré le fait qu’elle offre la transmission intégrale de série. La 2.5GT coûte 38 395 $ mais inclut des roues de 18 pouces, un toit ouvrant, une connectivité Bluetooth et un système de navigation.
A-t-on besoin de mentionner les rivales de la Legacy? On croit que vous les connaissez déjà très bien : Accord, Camry, Fusion, Altima, 6, Malibu, Sonata, Magentis, Kizashi, Galant, Avenger, Passat…
Un peu de magie qui rendait la Legacy si spéciale à nos yeux semble avoir disparu, mais nous comprenons que pour réussir dans ce segment de marché difficile, on doit suivre le troupeau : une augmentation de gabarit devenait nécessaire, et les ventes des Legacy et Outback bénéficient d’une hausse, ce qui prouve que Subaru ait adopté une bonne stratégie.
Alors, la nouvelle Legacy est plus spacieuse et mieux adaptée aux besoins et désirs du marché Nord Américain. Mieux encore, elle est plus abordable. Il s’avère que des coûts d’entretien et de pièces plus raisonnables, marquent la dernière étape dans la création d’une adversaire redoutable pour les Camry et Accord de ce monde.
photo:Michel Deslauriers
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