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| Photo - Antoine Joubert |
Comme à l'extérieur, la Matrix propose un habitacle au look jeune et dynamique. Le tableau de bord, issue des planches à dessin de GM, propose un heureux mélange d'audace et d'ergonomie, qui ne se retrouve pas nécessairement à la grandeur des produits de la marque. Derrière le volant se cache une série de cadrans indicateurs encerclés de chrome, s'emboîtant les uns sur les autres, qui se démarquent par un éclairage électroluminescent très agréable. Comme c'est toujours le cas chez Toyota, toutes les commandes sont positionnées où elles doivent l'être, et faciles d'utilisation. Mon seul reproche à ce niveau concerne la radio Panasonic incluse dans l'ensemble TRD, dont les touches ne peuvent convenir qu'à des doigts de Schtroumf. De plus, la complexité inutile de cette radio ainsi que la sonorité douteuse, me laisse perplexe quant à la pertinence d'offrir ce système, plutôt que celui d'origine.
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| Photo - Antoine Joubert |
Offrant le strict minimum, la Matrix de base commande une facture qui reflète son niveau d'équipement. En optant pour le groupe TRD, dont le prix est de 3775 $, on obtient cependant des accessoires tels que le verrouillage et les rétroviseurs à commande électrique, la climatisation, la radio CD/MP3 Panasonic, ainsi que quelques autres babioles. Toutefois, pour un prix totalisant 20 975 $, la version TRD est toujours dénudée de glaces à commande électrique, du télédéverrouillage et du régulateur de vitesse. Pour l'obtenir, il faut obligatoirement opter pour l'ensemble B, ou se tourner du côté des versions plus onéreuses, que sont les XR et XRS.
Groupe motopropulseur |
| Photo - Antoine Joubert |
Jumelé à une boîte manuelle dont l'utilisation est fort agréable, le petit moteur 1,8 litre est certainement l'un des plus frugaux qui soit. Un parcours de 571 kilomètres composé de 75 % d'autoroute m'a permis d'obtenir une cote de
consommation de 7,2 litres aux 100 kilomètres, un chiffre très impressionnant pour un véhicule de ce gabarit. À titre d'exemple, une Chevrolet Aveo qui a parcouru le même trajet, a consommé un peu plus de 2 litres aux 100 kilomètres de plus que la Matrix, avec un moteur 20 % moins puissant, et un poids inférieur de 14 %. À l'heure où le prix de l'essence grimpe à la vitesse de l'éclair, je considère que cette caractéristique s'avère doublement importante. Heureusement, les qualités de ce moteur ne se résument pas qu'à une faible consommation d'essence. Grâce à une boîte bien étagée et un couple bien réparti, il possible d'obtenir un rendement maximum et des performances très convenables. Toutefois, le moteur est loin d'être discret, plus particulièrement par temps froid, où il donne parfois l'impression de vouloir sortir de son nid.
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| Photo - Antoine Joubert |
Comme vous le savez peut-être, la Matrix est également disponible avec la traction intégrale, en version de base et XR. En optant pour cette option, vous vous verrez cependant dans l'obligation d'opter pour la boîte automatique, et vous perdrez par le fait même 8 chevaux de puissance. Si toutefois les performances vous allument, vous devrez obligatoirement vous tourner du côté de la version XRS, offrant la même motorisation que la désormais défunte Celica GT-S. 164 chevaux, c'est ce que vous obtiendrez avec cette version vitaminée du moteur 1,8 litre. Il faut cependant savoir que le couple demeure pratiquement similaire, ce qui oblige le conducteur à lancer l'aiguille du tachymètre près de la zone rouge, pour obtenir des performances notables.
