Volkswagen Passat TDI 2004

Sans être aussi moderne que celle du Volkswagen Touareg, la planche de bord est bien pensée et parfaitement ergonomique. Tous les boutons et commandes sont judicieusement placés, et faciles d'utilisation. Cependant, les commandes du système audio au volant devraient à mon avis être placées à gauche, de façon à en faciliter l'utilisation.

Les sièges, typiquement Volkswagen, sont fermes et bien dessinés. Ceux qui recherchent un confort ouaté à la Buick les détesteront sans doute, mais tenez-vous le pour dit, la Passat n'est pas une Buick. Le conducteur à droit à un support lombaire à réglage manuel, tandis que les deux baquets avant sont réglables en hauteur. Cependant, ils sont toujours pourvus de cette pitoyable molette, qu'on à peine à rejoindre et qui demandera à plusieurs un certain effort physique pour la manipuler. Aussi curieux que cela puisse paraître, la Passat n'est plus offerte avec une sellerie de tissu. Mais attention, ne vous réjouissez pas trop vite, car le cuir demande tout de même un supplément de 1830 $, par rapport au cuir synthétique (lire cuirette) qui lui, est offert de série.

Au niveau de l'habitabilité, la Passat impose le respect. Plus spacieuse que la majorité de ses concurrentes, elle offre suffisamment d'espace pour quatre adultes sans que personne ne se sente à l'étroit. Un cinquième passager pourra également s'ajouter, sans trop d'effort. Seul bémol, sur la berline, les passagers arrière de grande taille seront peut-être gênés par l'arche de toit arrondi à l'arrière qui limite l'espace pour la tête. Évidemment, la soute à bagages est immense même si son accès est quelque peu limité, en plus de posséder une finition de haute qualité. Aussi, bravo aux ingénieurs qui ont su y placer une trousse de premiers soins ainsi qu'une roue de secours pleine grandeur.

Mécanique

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Volkswagen n'a pas seulement planté le 4 cylindres TDI de 1,9 litres des Golf, Jetta et New Beetle, sous le capot de cette berline. On y retrouve plutôt un 2,0 litres développant 134 chevaux. Ironiquement, ce moteur offre une cylindrée et une puissance identique au moteur 2,0 litres 16V que l'on retrouvait dans la Passat à ses débuts, en 1990. Cependant, le couple de 247 lb/pi est grandement supérieur, ce qui lui permet de franchir le 0-100 km/h en tout juste dix secondes.

Sans passer inaperçu, ce moteur n'est pas particulièrement grognon, et démontre une plage d'accélération supérieure au moteur TDI des autres modèles de la marque. Malheureusement, il n'est livrable qu'avec la boîte automatique Tiptronic à 5 rapports, qui est loin de faire l'unanimité. Parfois hésitante, parfois saccadée, elle brime non seulement les performances du véhicule, mais également le confort des occupants, qui devront vivre avec des secousses inacceptables dans une voiture de cette trempe. De plus, la fiabilité discutable de cette boîte et le coût de remplacement ridiculement élevé de cette dernière porte à réflexion.