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Volkswagen Rabbit 2.5 Sport 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Luc Gagné
Un lapin coûteux
D’abord, il y a cette suspension renforcée, qui réduit le roulis latéral plutôt important de la Rabbit, sans pour autant imposer un roulement ferme de fardier. Il y a aussi les phares bi-xénon, qui améliorent considérablement l’éclairage et, donc, le champ de vision nocturne. Enfin, il y a un volant et un pommeau de levier de vitesses gainés de cuir. Non, ce n’est pas anodin! Ces deux accessoires procurent une sensation tactile indéniablement agréable. Toucher le volant engendre un désir frénétique de conduire la Rabbit. C’est aussi simple!

Les roues ClassiX en alliage de 17 pouces font partie de l’ensemble Sport.

Pour les plaisirs de la vue
L’ensemble Sport comprend également des roues en alliage de 17 pouces chaussées de pneus Continental 4-saisons. Très élégantes, ces roues ClassiX remplacent les roues de 15 (acier) et de 16 pouces (alliage) avec lesquelles les deux versions de la Rabbit sont livrées. On ne tire pas grand chose de ces roues, si ce n’est plus d’exclusivité. Lorsque viendra le temps de remplacer ces pneus 4-saisons par des pneus d’hiver, leur dimension plus grande imposera une facture plus élevée que les pneus d’origine.

Oh! J’oubliais. Le sixième accessoire de cet ensemble est une paire d’antibrouillards. Des projecteurs devenus décoratifs depuis l’avènement au Canada des phares de jour à allumage automatique. En effet, puisqu’il est impossible d’éteindre les phares de jour (ou phares de croisement, c’est selon) et de n’allumer que les antibrouillards lorsqu’il y a du brouillard, ces derniers ont littéralement perdu leur raison d’être. Après tout, s’ils sont logés si bas dans la calandre, c’est justement pour éviter d’éblouir le conducteur, qui conduit dans l’épais brouillard, comme le font les phares de jour.

Un « lapin » agréable à conduire!
Voilà comment VW transforme une Rabbit en une Rabbit Sport. Il n’en demeure pas moins que cette berline à hayon s’avère agréable à conduire, confortable et polyvalente.

Faute d’être spectaculaire, son intérieur demeure un modèle d’ergonomie. Toutes les commandes sont réunies à la portée du conducteur et les sièges baquets, moulants à souhait, procurent un maintien apprécié lors de longues randonnées. Le siège du conducteur dispose d’ailleurs d’un réglage en hauteur.

Le levier de la boîte de vitesses manuelle tombe bien sous la main. On regrette seulement la course plutôt longue de l’embrayage et du levier, qui ne contribuent pas à faire des changements de rapports en douceur.

Le 5-cylindres développe 170 chevaux et beaucoup de couple à bas régime.
Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque