Le XC90 est un VUS qui ne se fait jamais sentir lourd ou imposant. On en profite pleinement sur les routes sèches, mais aussi lorsqu'on veut dépasser les déneigeuses sur l'autoroute. Si jamais un dérapage se produit, l'expérience ne sera nullement déconcertante pour les conducteurs habitués à rouler l'hiver.
La direction du XC90 communique étroitement avec le pilote, le châssis se montre docile et réactif, tandis que la traction intégrale automatique et le régulateur dynamique de stabilité préviennent les pertes de contrôle. Au décollage, cette même traction intégrale avec technologie Instant Traction active l'essieu arrière dès que les roues avant patinent d'un demi-tour. Il n'y a aucun bouton ni levier à manipuler; tout se fait automatiquement quelles que soient les conditions.
Sur les routes dégagées
Pour un VUS au tempérament résolument sportif, l'équilibre est génial. Le XC90 offre en général un confort de roulement étonnant compte tenu de ses roues imposantes. Certes, il ne se comporte pas comme les modèles plus petits de Volvo sur les routes endommagées, ses roues de 20 pouces étant souvent la proie des bosses.
Le roulement sur l'autoroute est doux, voire silencieux. Bien entendu, on peut faire jouer à n'importe quel moment la mélodie du fier et retentissant V8 Yamaha, simplement en écrasant l'accélérateur. Habituellement, le tout est accompagné d'une ou deux rétrogradations nettes et instantanées. Le moteur de 4,4 litres livre des accélérations et des reprises fougueuses et soutenues, bien que cela se traduise par une consommation moyenne d'environ 16 litres aux 100 kilomètres. La sonorité de la mécanique et la fluidité de sa performance créent une véritable dépendance.
Un habitacle confortable mais un peu démodé
Mon modèle d'essai comptait sept places, ce qui convient très bien à quatre adultes en voyage. En revanche, ce n'est pas un minibus, alors ne songez pas à transporter six de vos collègues de travail jusqu'au resto. Ceci dit, lorsque la troisième rangée est rabattue à plat, le volume de chargement disponible est adéquat et, grâce au hayon divisé donnant accès à un plancher plat, c'est un jeu d'enfant de ranger des skis, des sacs-à-dos et tout autre équipement.
Le poste de pilotage est juste de la bonne grandeur. La vue sur la route est dominante et on se sent bien entouré. Bref, on a davantage l'impression de conduire une grosse voiture qu'un petit char d'assaut. En outre, la visibilité vers l'arrière est supérieure à la moyenne. Quant à la finition, elle est irréprochable. On note de jolis cadrans de type chronographe ornés d'aluminium, de beaux sièges en cuir ainsi que des accents métalliques qui donnent un tant soit peu de vie à cet habitacle généralement austère.
Les commandes sont plutôt intuitives, quoique celles de la radio demandent une certaine adaptation. Par surcroît, quelques-uns des boutons sur le bloc central ont l'air un peu démodés si l'on compare avec les récents modèles de Volvo. Aussi, la sensation tactile est meilleure dans un BMW X5, un Acura MDX ou encore un Mercedes-Benz ML.
Style et tranquillité d'esprit... mais à quel prix?
Quand vient le temps de voyager en toute confiance, à n'importe quelle période de l'année, peu de véhicules sont aussi compétents qu'un VUS à traction intégrale. Et en matière de sécurité, peu de marques sont aussi réputées que Volvo. Bref, la tranquillité d'esprit qu'on retrouve dans un utilitaire comme le Volvo XC90 2009 est incommensurable. La version R-Design V8 ajoute en plus une puissance et un look du tonnerre... le tout à partir de 68 295 $.
photo:Justin Pritchard
La direction du XC90 communique étroitement avec le pilote, le châssis se montre docile et réactif, tandis que la traction intégrale automatique et le régulateur dynamique de stabilité préviennent les pertes de contrôle. Au décollage, cette même traction intégrale avec technologie Instant Traction active l'essieu arrière dès que les roues avant patinent d'un demi-tour. Il n'y a aucun bouton ni levier à manipuler; tout se fait automatiquement quelles que soient les conditions.
 |
| Les commandes sont plutôt intuitives, quoique celles de la radio demandent une certaine adaptation. |
Sur les routes dégagées
Pour un VUS au tempérament résolument sportif, l'équilibre est génial. Le XC90 offre en général un confort de roulement étonnant compte tenu de ses roues imposantes. Certes, il ne se comporte pas comme les modèles plus petits de Volvo sur les routes endommagées, ses roues de 20 pouces étant souvent la proie des bosses.
Le roulement sur l'autoroute est doux, voire silencieux. Bien entendu, on peut faire jouer à n'importe quel moment la mélodie du fier et retentissant V8 Yamaha, simplement en écrasant l'accélérateur. Habituellement, le tout est accompagné d'une ou deux rétrogradations nettes et instantanées. Le moteur de 4,4 litres livre des accélérations et des reprises fougueuses et soutenues, bien que cela se traduise par une consommation moyenne d'environ 16 litres aux 100 kilomètres. La sonorité de la mécanique et la fluidité de sa performance créent une véritable dépendance.
Un habitacle confortable mais un peu démodé
Mon modèle d'essai comptait sept places, ce qui convient très bien à quatre adultes en voyage. En revanche, ce n'est pas un minibus, alors ne songez pas à transporter six de vos collègues de travail jusqu'au resto. Ceci dit, lorsque la troisième rangée est rabattue à plat, le volume de chargement disponible est adéquat et, grâce au hayon divisé donnant accès à un plancher plat, c'est un jeu d'enfant de ranger des skis, des sacs-à-dos et tout autre équipement.
Le poste de pilotage est juste de la bonne grandeur. La vue sur la route est dominante et on se sent bien entouré. Bref, on a davantage l'impression de conduire une grosse voiture qu'un petit char d'assaut. En outre, la visibilité vers l'arrière est supérieure à la moyenne. Quant à la finition, elle est irréprochable. On note de jolis cadrans de type chronographe ornés d'aluminium, de beaux sièges en cuir ainsi que des accents métalliques qui donnent un tant soit peu de vie à cet habitacle généralement austère.
Les commandes sont plutôt intuitives, quoique celles de la radio demandent une certaine adaptation. Par surcroît, quelques-uns des boutons sur le bloc central ont l'air un peu démodés si l'on compare avec les récents modèles de Volvo. Aussi, la sensation tactile est meilleure dans un BMW X5, un Acura MDX ou encore un Mercedes-Benz ML.
Style et tranquillité d'esprit... mais à quel prix?
Quand vient le temps de voyager en toute confiance, à n'importe quelle période de l'année, peu de véhicules sont aussi compétents qu'un VUS à traction intégrale. Et en matière de sécurité, peu de marques sont aussi réputées que Volvo. Bref, la tranquillité d'esprit qu'on retrouve dans un utilitaire comme le Volvo XC90 2009 est incommensurable. La version R-Design V8 ajoute en plus une puissance et un look du tonnerre... le tout à partir de 68 295 $.
photo:Justin Pritchard
Gallerie de l'article