Bien sûr, pour atteindre un tel niveau de qualité, il faut non seulement des artisans passionnés comme Dave et Noel, mais aussi des leaders qui comprennent exactement les valeurs de la marque et qui connaissent les meilleurs moyens de préserver les standards auxquels les clients sont habitués.
L'un de ceux-là est Christophe Georges, président et directeur des opérations chez Bentley Motors North America. Notre rencontre a été des plus fortuite et je m'en voudrais de ne pas vous raconter les détails.
La journée tirait à sa fin et je me demandais si Dave et Noel seraient disponibles pour une entrevue approfondie le lendemain. Tout à coup, j'aperçois un homme en habit portant une épinglette à l'effigie de Bentley. Je lui demande, de façon plutôt informelle: «Vous travaillez pour Bentley, n'est-ce pas?» Dès qu'il m'a répondu oui, je me suis empressé de lui demander si Dave et Noel, que j'avais appris à bien connaître, pouvaient m'accorder une longue entrevue. Il n'a pas bougé d'un poil et s'est contenté de sourire en me remettant sa carte d'affaires. «Pas de problème, m'a-t-il lancé. Et si vous le désirez, j'y serai moi aussi!»
En m'éloignant et en jetant un coup d'oeil à la carte, j'ai bêtement réalisé que je venais tout juste de m'adresser au président en personne! Normalement, les grands manitous de compagnies automobiles ont des horaires tellement chargés qu'il faut réserver toute entrevue longtemps à l'avance. Je suis vite retourné du côté de Bentley pour m'excuser auprès de M. Georges d'avoir manqué de politesse. Encore une fois, il a souri: «Ne t'en fais pas, Kevin. On se voit demain!»
Ce caractère amical semble s'appliquer à tous les employés de Bentley sans exception. L'enthousiasme et la passion envers la compagnie sont remarquables, tout comme le sentiment de fierté.
Voilà pourquoi je vous disais que le dernier Salon de l'auto de Détroit a été le plus mémorable pour moi. Maintenant, tout ce qu'il me reste à faire, c'est de me payer une visite des installations de Bentley, en Angleterre. Je pourrai alors discuter à nouveau avec Dave et Noel... pendant leur pause-thé, bien sûr!
Commentaire personnel:
Selon moi, le divorce avec Rolls Royce est la meilleure chose qui soit jamais arrivée à Bentley. Pendant longtemps, les deux ont presque été forcées de partager leurs architectures, ce qui limitait leur potentiel. Aujourd'hui, BMW contrôle Rolls Royce et Volkswagen détient Bentley, permettant à chacune de rejoindre une clientèle plus précise. Comme elle l'a fait dans le passé, en remportant plusieurs victoires au Mans, Bentley pourra devenir plus sportive et plus rapide que jamais.
Avec d'excellents modèles comme la Continental GT, luxe et vitesse vont à nouveau de pair chez Bentley. L'héritage de W.O. est bel et bien vivant!
photo:Philippe Champoux
L'un de ceux-là est Christophe Georges, président et directeur des opérations chez Bentley Motors North America. Notre rencontre a été des plus fortuite et je m'en voudrais de ne pas vous raconter les détails.
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La journée tirait à sa fin et je me demandais si Dave et Noel seraient disponibles pour une entrevue approfondie le lendemain. Tout à coup, j'aperçois un homme en habit portant une épinglette à l'effigie de Bentley. Je lui demande, de façon plutôt informelle: «Vous travaillez pour Bentley, n'est-ce pas?» Dès qu'il m'a répondu oui, je me suis empressé de lui demander si Dave et Noel, que j'avais appris à bien connaître, pouvaient m'accorder une longue entrevue. Il n'a pas bougé d'un poil et s'est contenté de sourire en me remettant sa carte d'affaires. «Pas de problème, m'a-t-il lancé. Et si vous le désirez, j'y serai moi aussi!»
En m'éloignant et en jetant un coup d'oeil à la carte, j'ai bêtement réalisé que je venais tout juste de m'adresser au président en personne! Normalement, les grands manitous de compagnies automobiles ont des horaires tellement chargés qu'il faut réserver toute entrevue longtemps à l'avance. Je suis vite retourné du côté de Bentley pour m'excuser auprès de M. Georges d'avoir manqué de politesse. Encore une fois, il a souri: «Ne t'en fais pas, Kevin. On se voit demain!»
Ce caractère amical semble s'appliquer à tous les employés de Bentley sans exception. L'enthousiasme et la passion envers la compagnie sont remarquables, tout comme le sentiment de fierté.
Voilà pourquoi je vous disais que le dernier Salon de l'auto de Détroit a été le plus mémorable pour moi. Maintenant, tout ce qu'il me reste à faire, c'est de me payer une visite des installations de Bentley, en Angleterre. Je pourrai alors discuter à nouveau avec Dave et Noel... pendant leur pause-thé, bien sûr!
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Commentaire personnel:
Selon moi, le divorce avec Rolls Royce est la meilleure chose qui soit jamais arrivée à Bentley. Pendant longtemps, les deux ont presque été forcées de partager leurs architectures, ce qui limitait leur potentiel. Aujourd'hui, BMW contrôle Rolls Royce et Volkswagen détient Bentley, permettant à chacune de rejoindre une clientèle plus précise. Comme elle l'a fait dans le passé, en remportant plusieurs victoires au Mans, Bentley pourra devenir plus sportive et plus rapide que jamais.
Avec d'excellents modèles comme la Continental GT, luxe et vitesse vont à nouveau de pair chez Bentley. L'héritage de W.O. est bel et bien vivant!
photo:Philippe Champoux
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