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BMW Z4 3.0si 2007 : essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Le moteur est solide tout au long de la courbe de puissance, mais c'est à partir de 4500 tr/min que l'effet du système Valvetronic se fait vraiment sentir. En demeurant au-delà de ce régime, le moteur livre une performance fabuleuse, sans parler d'un son d'échappement capable de faire trembler les propriétaires de soi-disant «muscle cars» américains. Or, pour profiter pleinement de l'excellence motrice de la Z4 3.0si, il faut absolument trouver une piste de course en circuit fermé. Car, en conduite normale, que ce soit en ville ou sur l'autoroute, la voiture s'acquitte facilement de ses tâches, se faufilant à travers la circulation sans grand effort.

La Z4 adore attaquer les courbes, mais elle se sent aussi à l'aise sur les boulevards urbains.

Pour acheminer la puissance à ses roues arrière, la Z4 3.0si mise sur une boîte manuelle à six rapports ou, en option, une automatique à six rapports avec palettes de commande manuelle au volant. Quel bonheur de trouver la manuelle dans mon modèle d'essai! Je ne veux rien enlever à la transmission automatique, mais le mélange «6-6» à la sauce BMW (six cylindres, manuelle à six rapports) est assez difficile à battre.

Le levier de vitesses est court et son action est à la fois précise et convaincante. On sent juste assez de résistance pour avoir l'envie de changer les rapports avec agressivité. Tout ceci fait de la Z4 un régal à manipuler pour les puristes qui détestent les boîtes automatiques à mode manuel (dont moi).

Maniabilité d'une pro
Même lorsque l'antipatinage et l'antidérapage sont entièrement opérationnels, la Z4 3.0si offre beaucoup de liberté au conducteur avant de venir jouer dans ses pattes. Et quand c'est le moment d'agir, elle le fait discrètement. Les tutelles électroniques de ce genre constituent une importante mesure de sécurité avec un bolide aussi puissant et dynamique. Ceux qui sont experts au volant peuvent quand même désactiver partiellement ou totalement les dispositifs susmentionnés afin de s'amuser encore plus.

À l'inverse, il y a des gadgets que l'on prend un malin plaisir à activer. Une simple pression sur un bouton suffit pour engager le mode Sport, caractérisé par une maniabilité plus sensible et un moteur plus nerveux. La transition est subtile mais pas imperceptible, surtout au niveau du comportement du moteur. La puissance semble être livrée plus rapidement; en d'autres mots, on a moins besoin d'enfoncer l'accélérateur pour obtenir la même puissance. Par surcroît, la direction est plus réactive, ce qui donne des changements de direction plus instantanés -- remarquable quand on connaît le volant déjà très vif et sensible de la Z4.

Lors de ma semaine d'essai, j'ai préféré ne pas trop jouer avec les réglages. La plupart du temps, j'ai laissé les systèmes de contrôle activés et le mode Sport au repos. Résultat: une expérience de conduite qui en offre plus que le client en demande en termes de tenue de route mordante, prévisible et indulgente.

C'est cette dernière qualité qui m'a le plus impressionné. La Z4 3.0si n'est pas comme ces bêtes énervées avec lesquelles chaque faux pas et chaque défaut dans la chaussée peut entraîner une perte de contrôle. Non, elle atténue plutôt ces dangers potentiels en se montrant flexible et accommodante. Quoi de mieux pour inspirer la confiance du conducteur?

Le son d'échappement du moteur au-delà de 4500 tr/min fera trembler votre colonne vertébrale.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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