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Changer de vitesse

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Miranda Lightstone
Plus ça change, moins c’est pareil… du moins, pour moi!

Il y a environ neuf mois, tout a soudainement basculé pour mon mari et moi : on a appris qu’on attendait notre premier enfant. De l’excitation à la peur en passant par l’inquiétude et la panique pure et simple, on a fait le tour de tous les sentiments possibles associés à un premier bébé. Et là, on est à quelques jours seulement d’accueillir notre fils dans ce monde (je vous promets de parler d’autos bientôt!).

Outre le mobilier, les pyjamas, les couches, les toutous et tous les autres trucs primordiaux, le landau/siège d’enfant s’est avéré un de nos achats les plus importants (et les plus difficiles).

Subaru WRX 2004 vue côté gauche
Photo: Miranda Lighstone/Auto123.com

Vous voyez, mon mari et moi sommes tous deux maniaques automobiles, et l’achat dudit landau/siège d’enfant a pris la forme d’une aventure aussi rocambolesque que l’acquisition d’une première voiture. On a fait un nombre tout à fait ridicule de recherches et d’essais, suivis par d’autres recherches et essais (c’est-à-dire des manœuvres d’urgence dans les allées de Babies-R-Us) avant d’enfin arrêter notre choix sur la marque et le modèle qu’on croyait qui répondrait le mieux à nos besoins actuels de nouveaux parents et aux besoins futurs de l’héritier… et qui allait faire honneur à notre Subaru WRX 2004.

C’est fou comme on apprend certaines choses rapidement quand on prépare l’arrivée d’un poupon, comme à quel point la voiture familiale en apparence idéale, devient complètement inutile dès qu’on essaie d’installer le siège d’enfant. On croyait dur comme fer que la WRX serait LA voiture parfaite pour un nouveau bébé et ses parents (sécuritaire, robuste, mais toujours emballante)… mais on s’est détrompé assez vite, merci. Vu les portières arrière plus petites que la normale et la banquette apparemment minuscule, on a très tôt réalisé que même si on avait un siège de bébé orienté vers l’arrière, maman serait reléguée à la banquette à côté de fiston, car il faut tellement avancer le siège du passager pour installer celui de bébé que mes genoux touchent la boîte à gants, et ça, ce n’est simplement pas sécuritaire.

Préparer la Subie pour un poupon a également pris des allures de péripétie. Des trucs qui pouvaient attendre avant (et qui ont attendu) ont soudainement pris une importance capitale. Parée de plaquettes de freins, d’étriers, d’une courroie et de pneus d’hiver flambants neufs et regorgeant de liquides tout frais, la Subaru s’est rarement fait chouchouter comme ça (et ça n’a rien à voir avec me sautes d’humeur, je vous le jure!).

Donner naissance à un bébé est un exploit en soi, et je pense constamment au proverbe africain « il faut tout un village pour élever un enfant ». Que de sages paroles!

Ainsi donc, chers lecteurs, vous lisez mon dernier blogue pour un bon bout. Je quitte le monde des voitures foudroyantes, des jeux de stationnement enfantins et des grands voyages pour celui des nuits blanches, des couches et du lavage jusqu’aux oreilles. Ça ne fait pas trop glamour, je sais (et je réalise avec un choc que pas grand-chose ne changera, en fait!), mais j’ai plutôt hâte de passer à autre chose. Et quand je reviendrai l’été prochain, je peux vous garantir que mon petit apprenti conducteur connaîtra le b.a.-ba des voitures qui lui serviront de taxi!

Le p’tit ne sait pas ce qui l’attend. Un futur pilote de rallye? Je me croise les doigts!

Subaru Impreza WRX 2004 intérieur
Photo: Miranda Lighstone/Auto123.com

Miranda Lightstone
Miranda Lightstone
Expert automobile
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