Les ingénieurs de GM sont fiers de la rigidité de sa structure – et avec raison. Au lieu de simplement tronquer le coupé, ils ont conçu un tout nouveau châssis en mettant de l'emphase sur la résistance à la flexion et à la torsion, notamment grâce à de l'acier spécialement renforcé et à des barres sous le véhicule. Je n'ai jamais senti la caisse vibrer et, bien qu'elle pèse près de 250 livres de plus que le coupé, l'expérience de conduite que procure cette décapotable ne semble pas en souffrir.
La direction offre une belle sensation; apparemment, elle a été optimisée pour faciliter les manœuvres en virage. Par contre, je n'aime toujours pas le volant. Sa forme ressemble à une grande assiette et ses branches bizarrement placées empêchent à toute fin pratique de garder les mains aux bons endroits. J'ai donc concédé la victoire et reposé mon bras gauche sur le haut de la portière – comme cela a toujours été la mode avec les « muscle cars ». En prime, les bandes sur la voiture se mariaient joliment au coup de soleil que j'ai attrapé en roulant ainsi al fresco.
Une belle surprise m'attendait puisque nous avons traversé le petit village de Bethany dans lequel j'ai grandi. La Camaro est d'ailleurs partiellement responsable de ma passion pour l'automobile. Mon grand frère avait l'habitude de ramener chez nous de vieilles carcasses en vue de leur faire retrouver leur éclat et leur muscle d'antan. Il m'a un jour permis de « l'aider » à restaurer une Camaro RS 1969; armée d'une brosse à dents, je frottais ardemment la carrosserie pour déloger les taches de graisse.
Ma collaboration a toutefois été de courte durée, puisqu'il m'a bannie du garage après que j'aie échappé le carburateur (directement sur mon pied – ouch!). À l'école, les garçons me surnommaient « Carburetor Kid ». J'avais en quelque sorte leur respect, sans parler des barres de chocolat et des 10 sous qu'ils me donnaient pour que je dessine des voitures au dos de leurs cahiers.
Nous avons dîné sur le bord de l'eau à Bobcaygeon, le village rendu célèbre par le groupe The Tragically Hip. C'est là que mon partenaire et moi avons changé de voiture. Nous roulions dorénavant dans une Camaro SS jaune criard avec bandes de course noires et, malheureusement, une boîte automatique. J'ai aussitôt découvert une machine beaucoup plus douce et détendue que la bête ronflante et nerveuse de la matinée. Il faut dire que sa boîte de vitesses était calibrée pour le confort et qu'au lieu du moteur LS3, elle renfermait un V8 L99 de 400 chevaux. L'échappement tonitruant que nous avions tant admiré avait mystérieusement disparu, sauf lorsque j'écrasais l'accélérateur au plancher.
La direction offre une belle sensation; apparemment, elle a été optimisée pour faciliter les manœuvres en virage. Par contre, je n'aime toujours pas le volant. Sa forme ressemble à une grande assiette et ses branches bizarrement placées empêchent à toute fin pratique de garder les mains aux bons endroits. J'ai donc concédé la victoire et reposé mon bras gauche sur le haut de la portière – comme cela a toujours été la mode avec les « muscle cars ». En prime, les bandes sur la voiture se mariaient joliment au coup de soleil que j'ai attrapé en roulant ainsi al fresco.
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| Je n'ai jamais senti la caisse vibrer et, bien qu'elle pèse près de 250 livres de plus que le coupé, l'expérience de conduite que procure cette décapotable ne semble pas en souffrir. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com) |
Une belle surprise m'attendait puisque nous avons traversé le petit village de Bethany dans lequel j'ai grandi. La Camaro est d'ailleurs partiellement responsable de ma passion pour l'automobile. Mon grand frère avait l'habitude de ramener chez nous de vieilles carcasses en vue de leur faire retrouver leur éclat et leur muscle d'antan. Il m'a un jour permis de « l'aider » à restaurer une Camaro RS 1969; armée d'une brosse à dents, je frottais ardemment la carrosserie pour déloger les taches de graisse.
Ma collaboration a toutefois été de courte durée, puisqu'il m'a bannie du garage après que j'aie échappé le carburateur (directement sur mon pied – ouch!). À l'école, les garçons me surnommaient « Carburetor Kid ». J'avais en quelque sorte leur respect, sans parler des barres de chocolat et des 10 sous qu'ils me donnaient pour que je dessine des voitures au dos de leurs cahiers.
Nous avons dîné sur le bord de l'eau à Bobcaygeon, le village rendu célèbre par le groupe The Tragically Hip. C'est là que mon partenaire et moi avons changé de voiture. Nous roulions dorénavant dans une Camaro SS jaune criard avec bandes de course noires et, malheureusement, une boîte automatique. J'ai aussitôt découvert une machine beaucoup plus douce et détendue que la bête ronflante et nerveuse de la matinée. Il faut dire que sa boîte de vitesses était calibrée pour le confort et qu'au lieu du moteur LS3, elle renfermait un V8 L99 de 400 chevaux. L'échappement tonitruant que nous avions tant admiré avait mystérieusement disparu, sauf lorsque j'écrasais l'accélérateur au plancher.
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| Nous avons changé de voitures pour la Camaro SS jaune criard avec bandes de course noires avec un V8 L99 de 400 chevaux. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |