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Dodge Charger R/T 2006 (Extrait vidéo)

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Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
Un classique réinventé
Dodge Charger SRT8 (Photo - Antoine Joubert)
En dernier lieu, la version SRT8 (pour Street and Racing Technology), hérite du moteur HEMI de 6,1 litres (374 pc), développant 425 chevaux et 420 lb-pi de couple. Ici, pas question de tenter une quelconque économie de carburant. Seule la puissance est au menu. Les accélérations sont foudroyantes, même si la sensation n'est pas aussi brutale que ce à quoi on pourrait s'attendre. Pour contenter une fois de plus ceux qui visualisent tout par des connotations numériques, on franchit le 0-100 km/h en 5,3 secondes, la vitesse de pointe est limitée à 250 km/h, et la consommation se situe autour de 19 litres aux 100 kilomètres.

Comportement routier

Dodge Charger R/T (Photo - Antoine Joubert)
Derrière l'immense volant de la Charger se cache une direction communicative, mais qui manque franchement de précision. En fait, je dirais plutôt que le problème se situe davantage en ligne droite, puisqu'un point mort au centre oblige le conducteur à corriger constamment sa trajectoire. La suspension, indépendante aux quatre roues, souffre visiblement d'un léger manque de débattement, et s'avère parfois sèche sur des surfaces endommagées. Il en résulte une sensation se rapprochant plus d'une suspension à essieu rigide, puisque la voiture sautille à l'occasion. Les adeptes de « gros chars » domestiques adoreront, mais si vous cherchez du raffinement, vous n'êtes pas à la bonne place. En revanche, la suspension constitue un point très positif au chapitre de la tenue de route. Malgré ses dimensions et son poids très « américain », la Charger se glisse en courbe avec grande aisance. Le roulis est réduit au minimum, et le survirage ne survient que si on le fait par exprès. Pour contrer ce phénomène, Dodge a choisi d'équiper toutes les Charger d'un système de contrôle de stabilité électronique, avec antipatinage. Sur la route, la voiture démontre une rigidité structurelle qui était presque inexistante sur les voitures LH, ses devancières. Les bruits de caisse sont donc du domaine de l'inconnu, et la voiture ne semble jamais souffrir lorsqu'elle subit de mauvais traitements. Bien assise sur le bitume, elle propose également un agrément de conduite supérieur à toute concurrence, même lorsqu'équipée du petit V6.

Conclusion

Faire disparaître l'Intrepid pour mieux faire renaître la Charger est une décision qui mérite des éloges. Les têtes pensantes de DaimlerChrysler ont non seulement réussi à faire revivre un classique, mais on également compris qu'avec une voiture distinctive et débordante de caractère, on peut ridiculiser la concurrence. Voilà donc une voiture américaine pleine grandeur qui peut procurer du plaisir, et qui ne sera jamais étiquetée comme une voiture de grand-père ou pire, comme une voiture de location. Souhaitons simplement que la fiabilité soit au rendez-vous.

Avantages
Gueule athlétique
Performances musclées (R/T et SRT8)
Grand choix de modèles
Agrément de conduite
Habitacle spacieux et bien aménagé
Renaissance d'un classique

Inconvénients
Consommation importante (même sur le 3,5 litres)
Suspension sautillante
Régulateur de vitesse enrageant
Fiabilité inconnue
Dodge Charger 2006
dodge charger 2006
Dodge Charger 2006
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Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada