Jumelé à une boîte de vitesses à 6 rapports de série, fort bien étagée et permettant de bien augmenter en vitesse et en régime moteur, la Mustang 2011 est probablement la plus achevée du lot.
Puisqu’on améliorait ainsi la mécanique, il fallait évidemment progresser aussi en matière de tenue de route. Car physiquement, en raison de son style, la Mustang reste désavantagée par la nature : elle détient un centre de gravité très élevé, et doit conserver par tradition son essieu rigide pour les suspensions arrière.
Les ingénieurs ont pu faire de véritables prodiges, et en modifiant la position du moteur, en allégeant son poids total, ils ont réussi à ramener le centre de gravité dans une position qui permet de manoeuvrer la voiture sans trop de difficulté.
Quant à l’essieu rigide, que je ne trouve pas si inconfortable contrairement à certains collègues, ils sont aussi parvenus à l’adapter davantage aux conditions de vie quotidienne. Le résultat, sans se révéler exceptionnel de confort, propose à tout le moins une nette progression.
Néanmoins c’est en conduite dynamique, en entrée de virage notamment, que la Mustang se montre la plus précise et la plus simple à manier. Cela lui confère aussi un peu plus de confort en ligne droite, et permet de gagner considérablement en rigidité latérale, ce que j’ai pu expérimenter sur le circuit de Calabogie.
Petit bémol au départ pour la direction électrique que je craignais un peu trop anonyme, qui finalement s’est avérée rigoureuse et plus bavarde que je n’aurais cru. En fait, elle n’enlève que bien peu de sensations de conduite.
Enfin, dernier aspect, cette fois un peu moins réussi, le freinage de la Mustang n’a rien de celui d’une supervoiture. Victime du poids de la bête, le freinage est un peu long, quoique rien de dramatique. Merci aussi aux suspensions, le transfert de poids vers l’avant est bien contrôlé.
Oui papa!
Alors pardonnez ici cette conclusion toute personnelle; papa, si jamais tu veux changer de voiture une fois de plus, regarde bien du côté de la Mustang V6 2011. Elle te rappellera tes belles années, mais avec tout le modernisme que confèrent l’âge et la sagesse.
Puisqu’on améliorait ainsi la mécanique, il fallait évidemment progresser aussi en matière de tenue de route. Car physiquement, en raison de son style, la Mustang reste désavantagée par la nature : elle détient un centre de gravité très élevé, et doit conserver par tradition son essieu rigide pour les suspensions arrière.
Les ingénieurs ont pu faire de véritables prodiges, et en modifiant la position du moteur, en allégeant son poids total, ils ont réussi à ramener le centre de gravité dans une position qui permet de manoeuvrer la voiture sans trop de difficulté.
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| C’est en conduite dynamique, en entrée de virage notamment, que la Mustang se montre la plus précise et la plus simple à manier. (Photo: Ford) |
Quant à l’essieu rigide, que je ne trouve pas si inconfortable contrairement à certains collègues, ils sont aussi parvenus à l’adapter davantage aux conditions de vie quotidienne. Le résultat, sans se révéler exceptionnel de confort, propose à tout le moins une nette progression.
Néanmoins c’est en conduite dynamique, en entrée de virage notamment, que la Mustang se montre la plus précise et la plus simple à manier. Cela lui confère aussi un peu plus de confort en ligne droite, et permet de gagner considérablement en rigidité latérale, ce que j’ai pu expérimenter sur le circuit de Calabogie.
Petit bémol au départ pour la direction électrique que je craignais un peu trop anonyme, qui finalement s’est avérée rigoureuse et plus bavarde que je n’aurais cru. En fait, elle n’enlève que bien peu de sensations de conduite.
Enfin, dernier aspect, cette fois un peu moins réussi, le freinage de la Mustang n’a rien de celui d’une supervoiture. Victime du poids de la bête, le freinage est un peu long, quoique rien de dramatique. Merci aussi aux suspensions, le transfert de poids vers l’avant est bien contrôlé.
Oui papa!
Alors pardonnez ici cette conclusion toute personnelle; papa, si jamais tu veux changer de voiture une fois de plus, regarde bien du côté de la Mustang V6 2011. Elle te rappellera tes belles années, mais avec tout le modernisme que confèrent l’âge et la sagesse.
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