En théorie, elle offre le meilleur des deux mondes quand c'est possible. Autrement dit, la boîte fonctionne comme une automatique en temps normal et, à l'image de la DSG de Volkswagen ou de la PDK de Porsche, on peut la contrôler manuellement à l'aide de sélecteurs au volant. La grande différence par rapport aux deux autres, c'est que la E-Gear utilise un seul embrayage. Par conséquent, elle n'arrive pas à livrer les mêmes changements de rapport ultra rapides et fluides. À propos, la boîte R-Tronic de l'Audi R8 se calque sur la E-Gear.
Des passages en douceur peuvent sembler plus ou moins importants dans un super bolide tel que la Gallardo, mais croyez-moi, quand vous négociez le virage 5 à fond en 2e vitesse, que vous grimpez ensuite en 3e, que le derrière bouge abondamment, que la puissance coupe et que vous vous faites brasser dans le siège, vous finissez inévitablement par vous demander ce qui se passe.
Voilà de loin l'aspect le plus désagréable et le plus enrageant de la LP 570-4 Spyder Performante. Du reste, l'assaut auditif de son V10 est tellement savoureux qu'en comparaison, le homard frais du Maine goûte le sirop Buckley (mais ça marche...).
Sans contredit, le moteur enchante les oreilles et les roues de 19 pouces chaussées de pneus Pirelli P Zero Corsa ont un look du tonnerre en plus de coller littéralement à l'asphalte. Les gigantesques disques de freins perforés et ventilés, eux, ralentissent prodigieusement la voiture. Cela dit, le véritable plaisir survient en pleine accélération alors que le V10 se moque des lois de la physique.
Je n'ai pas tout à fait égalé la Ferrari 458 avec cette Lambo, mais bon sang qu'elle est rapide! La première offre au pilote un contact plus étroit et harmonieux avec la route, tandis que la seconde, moins raffinée, avale les kilomètres avec brutalité et excite davantage le poil des jambes et dresse même ceux du cou.
Comme prévu, la Gallardo s'accroche fermement à la chaussée dans les courbes et elle n'entend jamais lâcher prise. On peut attaquer les points de corde avec beaucoup de vitesse; toutefois, j'ai appris à conserver un rapport supérieur pour éviter un soubresaut de la boîte en sortie de virage. De même, j'ai commencé à lever le pied en grimpant d'un rapport et à tapoter ensuite l'accélérateur pour faire bondir un peu le régime du moteur, ce qui adoucit les passages. En gros, je traitais la boîte E-Gear comme l'automatique de la smart fortwo – pas une bonne comparaison...
Lorsque nous, journalistes automobiles, avons enfin l'occasion de conduire l'un de nos bolides de rêve, l'expérience nous déçoit souvent. Je pense entre autres à Richard Hammond quand il a finalement vécu son aventure avec la Lamborghini Countach. Dans mon cas, je suis persuadé qu'une boîte manuelle à six rapports bien ordinaire aurait rendu mon essai plus agréable.
Quoi qu'il en soit, la Lamborghini Gallardo LP 570-4 Spyder Performante 2011 demeure une voiture spectaculaire.
Des passages en douceur peuvent sembler plus ou moins importants dans un super bolide tel que la Gallardo, mais croyez-moi, quand vous négociez le virage 5 à fond en 2e vitesse, que vous grimpez ensuite en 3e, que le derrière bouge abondamment, que la puissance coupe et que vous vous faites brasser dans le siège, vous finissez inévitablement par vous demander ce qui se passe.
Voilà de loin l'aspect le plus désagréable et le plus enrageant de la LP 570-4 Spyder Performante. Du reste, l'assaut auditif de son V10 est tellement savoureux qu'en comparaison, le homard frais du Maine goûte le sirop Buckley (mais ça marche...).
Sans contredit, le moteur enchante les oreilles et les roues de 19 pouces chaussées de pneus Pirelli P Zero Corsa ont un look du tonnerre en plus de coller littéralement à l'asphalte. Les gigantesques disques de freins perforés et ventilés, eux, ralentissent prodigieusement la voiture. Cela dit, le véritable plaisir survient en pleine accélération alors que le V10 se moque des lois de la physique.
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| Sans contredit, le moteur enchante les oreilles et les roues de 19 pouces chaussées de pneus Pirelli P Zero Corsa ont un look du tonnerre en plus de coller littéralement à l'asphalte. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |
Je n'ai pas tout à fait égalé la Ferrari 458 avec cette Lambo, mais bon sang qu'elle est rapide! La première offre au pilote un contact plus étroit et harmonieux avec la route, tandis que la seconde, moins raffinée, avale les kilomètres avec brutalité et excite davantage le poil des jambes et dresse même ceux du cou.
Comme prévu, la Gallardo s'accroche fermement à la chaussée dans les courbes et elle n'entend jamais lâcher prise. On peut attaquer les points de corde avec beaucoup de vitesse; toutefois, j'ai appris à conserver un rapport supérieur pour éviter un soubresaut de la boîte en sortie de virage. De même, j'ai commencé à lever le pied en grimpant d'un rapport et à tapoter ensuite l'accélérateur pour faire bondir un peu le régime du moteur, ce qui adoucit les passages. En gros, je traitais la boîte E-Gear comme l'automatique de la smart fortwo – pas une bonne comparaison...
Lorsque nous, journalistes automobiles, avons enfin l'occasion de conduire l'un de nos bolides de rêve, l'expérience nous déçoit souvent. Je pense entre autres à Richard Hammond quand il a finalement vécu son aventure avec la Lamborghini Countach. Dans mon cas, je suis persuadé qu'une boîte manuelle à six rapports bien ordinaire aurait rendu mon essai plus agréable.
Quoi qu'il en soit, la Lamborghini Gallardo LP 570-4 Spyder Performante 2011 demeure une voiture spectaculaire.
Lamborghini gallardo LP 570-4 Spyder Performante 2011
Lamborghini gallardo LP 570-4 Spyder Performante 2011
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