Alors que l'ancienne IS ne semblait pas à sa place au sein de la gamme de la division luxueuse, la nouvelle voiture définit bien ce qu'est devenue Lexus, sous la nouvelle direction de style L-Finesse. Comme elle est la plus petite et la plus sportive des Lexus, elle retient le cran, ainsi que certaines des lignes vives de l'ancienne IS, lesquelles contrastent avec la GS, plus douce et plus arrondie, et le prototype LF-Sh, annoncé dernièrement. La IS est attrayante, et avec ses portières en coquille, ses lignes caractéristiques qui vont du pare-chocs vers le capot, et ses feux
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| Encore plus épatant, le fait que la nouvelle IS ait l'air aussi bonne, et qu'elle produise un coefficient de traînée aussi bas. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press) |
angulaires, elle attire le regard sans pour autant avoir recours à une calandre criarde ou à une partie inférieure mal attichée. Et même si les feux arrière translucides, véritable marque de commerce, ont disparu, les porte-à-faux courts et le design de l'arrière relevé renforcissent le lien entre l'ancien et le nouveau modèle.
Encore plus épatant, le fait que la nouvelle IS ait l'air aussi bonne, et qu'elle produise un coefficient de traînée aussi bas. La plus grande et la plus dispendieuse des Lexus, la LS 430, fend l'air avec efficacité, grâce à ses surfaces planes bien plus qu'à sa forme de bloc sculpté. Et la IS, si bien faite? Étonnamment proche de la LS, à 0,27 Cd, même lorsque ses gros pneus, ses panneaux de carrosserie désinvoltes et ses rétroviseurs latéraux, appropriés pour un avion de ligne, sont installés d'usine. Des petits trucs cachés, comme ses feux arrière profilés réduisent la traînée, et les conduites d'air devant les roues et dans le masque inférieur permettent de bien canaliser l'air sous la voiture, et ainsi d'offrir un appui aérodynamique à la berline, élément important à la sensation d'adhérence qu'elle procure à des vitesses élevées.
Ce ravissant extérieur est rattaché à une nouvelle plate-forme compacte dérivée de la nouvelle intermédiaire GS. Les ingénieurs ont réussi à
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| Ce ravissant extérieur est rattaché à une nouvelle plate-forme compacte dérivée de la nouvelle intermédiaire GS. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press) |
prendre les éléments-clé de cette architecture, et de les refondre afin de créer un châssis rigide capable de servir de base à un véhicule beaucoup plus petit. Comparée à la GS, la IS est plus petite dans chacune de ses mesures, la plus légère diminution étant celle de la largeur de la voiture, afin de maintenir une voie large pour une meilleure tenue de route et un aménagement amélioré de l'intérieur. Mais malgré le fait que la IS est d'un bon point plus petite que la GS, et utilise plein de matériaux plus légers dans sa construction, elle a quand même pris beaucoup de poids durant sa croissance de 2005 à 2006. L'originale, presque poids-plume, s'est épanouie pour inclure 75 kg (165 livres) de la nouvelle GS, plus grande.
Quand même, là où la GS privilégie le luxe avant les performances, la IS
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| Alors que la GS privilégie le luxe avant les performances, la IS voit ses priorités inversées. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press) |
voit ses priorités inversées. Alors que ses éléments de suspension proviennent du même arbre généalogique, la plus petite voiture propose des barres anti-roulis et des amortisseurs bitube plus résistants rattachés à son système de suspension arrière multibras, pour donner à la voiture une portée plus sportive et pour réduire le roulis et la tangage, alors que la servo-direction électronique a été ajustée afin de transmettre une conduite plus ferme et une meilleure sensation de la route - un aspect fortement demandé parmi les acheteurs de berlines sport. Malgré cela, il est pratiquement impossible de dire que les deux voitures partagent des pièces similaires.
