La MINI Coupé 2012 se veut le premier modèle biplace de la marque depuis sa renaissance, mais il faut savoir que le fabricant anglais Marcos a transformé des MINI en bolides de course durant les années 1960, et ce, avec un succès étonnant. D'ailleurs, la MINI Marcos a été la seule Anglaise à terminer l'épreuve du Mans en 1966.
À l'instar de son ancêtre, jadis décrite par un journaliste comme étant « infernalement laide », la nouvelle MINI Coupé a reçu un accueil mitigé en raison de son design extérieur. Au lieu de parler d'une « casquette de baseball tournée à l'envers » (une mauvaise comparaison pour quiconque aime conduire une automobile), la compagnie réfère aujourd'hui au toit en tant que simple « casque ». Peu importe, je trouve l'exécution maladroite; on dirait que la voiture traîne une étrange carapace de tortue.
Mais ici, la fonction l'emporte sur la forme ou, autrement dit, l'aérodynamisme l'emporte sur le style. Le coupé dérive du cabriolet et bénéficie de renforts en acier au niveau du coffre et des bas de caisse. Son pare-brise est plus incliné de 13 % et l'aileron intégré au toit force l'air le long de la lunette arrière. Un autre aileron, celui-là sur le coffre, se déploie autour de 80 km/h pour donner plus d'appui à la voiture et la maintenir à plat pendant ses exercices d'agilité.
La ligne de toit abaissée d'un pouce ainsi que l'angle plus prononcé du pare-brise et de la lunette arrière rehaussent l'impression d'un manque d'espace à l'intérieur, mais grâce au hayon et à la trappe, le volume de chargement atteint 280 litres.
Cela n'empêche toutefois pas les occupants de se sentir claustrophobes malgré les deux sections incurvées du plafond qui visent à augmenter le dégagement pour la tête. Mon partenaire d'essai, nettement plus grand que moi, a eu maille à partir avec le rétroviseur qui, soit dit en passant, devient pratiquement inutile une fois l'aileron arrière déployé.
L'habitacle se montre fidèle à MINI, à commencer par l'immense compteur de vitesse circulaire, les interrupteurs sur le bloc central et les sièges enveloppants au confort appréciable. La version JCW mise sur des baquets de type course aux appuis latéraux plus généreux, favorisant un meilleur maintien du corps dans les virages secs. L'espace derrière les dossiers suffit à peine à accueillir notre équipement photo, alors nous avons décidé de ranger le tout dans le coffre.
Pendant la présentation, conformément à la philosophie jeune et branchée de MINI, les gens du marketing nous ont fièrement signalé la myriade de possibilités de communication et de divertissement, incluant les 20 000 stations de radio Internet, la recherche avec Google et bien sûr l'accès aux réseaux sociaux Twitter et Facebook. Levez la main si vous pensez qu'il devrait également y avoir un pistolet à impulsion électrique (oui, comme ceux dont se servent les éleveurs de bétail) pour rappeler aux conducteurs de garder les yeux sur la route au lieu de mettre à jour leur statut Facebook.
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| La MINI Coupé 2012 se veut le premier modèle biplace de la marque depuis sa renaissance. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com) |
À l'instar de son ancêtre, jadis décrite par un journaliste comme étant « infernalement laide », la nouvelle MINI Coupé a reçu un accueil mitigé en raison de son design extérieur. Au lieu de parler d'une « casquette de baseball tournée à l'envers » (une mauvaise comparaison pour quiconque aime conduire une automobile), la compagnie réfère aujourd'hui au toit en tant que simple « casque ». Peu importe, je trouve l'exécution maladroite; on dirait que la voiture traîne une étrange carapace de tortue.
Mais ici, la fonction l'emporte sur la forme ou, autrement dit, l'aérodynamisme l'emporte sur le style. Le coupé dérive du cabriolet et bénéficie de renforts en acier au niveau du coffre et des bas de caisse. Son pare-brise est plus incliné de 13 % et l'aileron intégré au toit force l'air le long de la lunette arrière. Un autre aileron, celui-là sur le coffre, se déploie autour de 80 km/h pour donner plus d'appui à la voiture et la maintenir à plat pendant ses exercices d'agilité.
La ligne de toit abaissée d'un pouce ainsi que l'angle plus prononcé du pare-brise et de la lunette arrière rehaussent l'impression d'un manque d'espace à l'intérieur, mais grâce au hayon et à la trappe, le volume de chargement atteint 280 litres.
Cela n'empêche toutefois pas les occupants de se sentir claustrophobes malgré les deux sections incurvées du plafond qui visent à augmenter le dégagement pour la tête. Mon partenaire d'essai, nettement plus grand que moi, a eu maille à partir avec le rétroviseur qui, soit dit en passant, devient pratiquement inutile une fois l'aileron arrière déployé.
L'habitacle se montre fidèle à MINI, à commencer par l'immense compteur de vitesse circulaire, les interrupteurs sur le bloc central et les sièges enveloppants au confort appréciable. La version JCW mise sur des baquets de type course aux appuis latéraux plus généreux, favorisant un meilleur maintien du corps dans les virages secs. L'espace derrière les dossiers suffit à peine à accueillir notre équipement photo, alors nous avons décidé de ranger le tout dans le coffre.
Pendant la présentation, conformément à la philosophie jeune et branchée de MINI, les gens du marketing nous ont fièrement signalé la myriade de possibilités de communication et de divertissement, incluant les 20 000 stations de radio Internet, la recherche avec Google et bien sûr l'accès aux réseaux sociaux Twitter et Facebook. Levez la main si vous pensez qu'il devrait également y avoir un pistolet à impulsion électrique (oui, comme ceux dont se servent les éleveurs de bétail) pour rappeler aux conducteurs de garder les yeux sur la route au lieu de mettre à jour leur statut Facebook.
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| L'habitacle se montre fidèle à MINI, à commencer par l'immense compteur de vitesse circulaire. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com) |