Le design extérieur ne ressemble à rien d'autre sur le marché présentement, ce qui explique les nombreuses têtes qui se retournent à notre passage. La silhouette insolite se caractérise par une partie avant très raccourcie – signe évident qu'il n'y a pas de moteur sous le capot.
Non, il se trouve plutôt devant l'essieu arrière, tout juste derrière la banquette. Ce positionnement central et près du sol abaisse le centre de gravité de la voiture. On le sent parfaitement sur la route, car la i-MiEV demeure joliment stable et possède une bonne agilité. Négocier les virages, se stationner ou dépasser sur l'autoroute donne encore une fois l'impression de conduire un bolide ordinaire. Vous comprenez maintenant quand je dis qu'on en vient à oublier que la i-MiEV fonctionne à l'électricité?
La configuration du bloc de batteries permet en outre de maximiser le volume intérieur, au point de pouvoir asseoir confortablement quatre adultes. Si vous tenez à comparer des pommes avec des pommes, la plus proche rivale de cette Mitsubishi s'avère la LEAF, un peu plus imposante et capable d'accueillir cinq adultes.
La i-MiEV paraît certainement plus petite en comparaison. Ses sièges sont étroits et, bien que le modèle nord-américain affiche 110 millimètres de plus en largeur que ceux d'Europe et du Japon, son habitacle semble manquer d'espace en général. Par contre, le plafond reste haut et les occupants avant jouissent d'un dégagement plus qu'adéquat au niveau des jambes.
Ceux assis à l'arrière ne sont pas aussi choyés, mais si vous magasinez pour une petite voiture électrique, vous avez sans doute bien d'autres priorités. Sachez toutefois que le dossier de la banquette se rabat dans une proportion de 50/50 pour accommoder vos sacs d'épicerie ou autres bagages.
Après avoir roulé tout l'avant-midi, autant sur l'autoroute qu'au centre-ville de Portland, je commence à ressentir la fameuse « angoisse de l'autonomie ». Mon copilote et moi sommes perdus. Les batteries ne sont plus qu'au quart et nous affrontons des routes de campagne très vallonnées où le vent sévit fortement. Où se trouve la prochaine station de recharge?
Malgré tout, nous réussissons à nous émerveiller devant ce moteur électrique qui, comme tous les autres de son espèce, livre la totalité de son couple à la moindre sollicitation de l'accélérateur. Contrairement à un moteur à essence, les vibrations verticales restent nulles et l'habitacle se révèle magnifiquement silencieux – tellement, en fait, que je n'ai aucun problème à entendre mon collègue soupirer en voyant le niveau de charge baisser rapidement.
Que faire? Nous faisons partie d'un groupe d'environ 20 journalistes qui suivent le même trajet, et ce, à bord d'une voiture qui ne passe pas inaperçue. Après une ou deux blagues pour détendre l'atmosphère, nous repérons enfin une station de recharge rapide. Quel soulagement!
 |
| La configuration du bloc de batteries permet en outre de maximiser le volume intérieur. (Photo: Lacey Elliott/Auto123.com) |
Non, il se trouve plutôt devant l'essieu arrière, tout juste derrière la banquette. Ce positionnement central et près du sol abaisse le centre de gravité de la voiture. On le sent parfaitement sur la route, car la i-MiEV demeure joliment stable et possède une bonne agilité. Négocier les virages, se stationner ou dépasser sur l'autoroute donne encore une fois l'impression de conduire un bolide ordinaire. Vous comprenez maintenant quand je dis qu'on en vient à oublier que la i-MiEV fonctionne à l'électricité?
La configuration du bloc de batteries permet en outre de maximiser le volume intérieur, au point de pouvoir asseoir confortablement quatre adultes. Si vous tenez à comparer des pommes avec des pommes, la plus proche rivale de cette Mitsubishi s'avère la LEAF, un peu plus imposante et capable d'accueillir cinq adultes.
La i-MiEV paraît certainement plus petite en comparaison. Ses sièges sont étroits et, bien que le modèle nord-américain affiche 110 millimètres de plus en largeur que ceux d'Europe et du Japon, son habitacle semble manquer d'espace en général. Par contre, le plafond reste haut et les occupants avant jouissent d'un dégagement plus qu'adéquat au niveau des jambes.
Ceux assis à l'arrière ne sont pas aussi choyés, mais si vous magasinez pour une petite voiture électrique, vous avez sans doute bien d'autres priorités. Sachez toutefois que le dossier de la banquette se rabat dans une proportion de 50/50 pour accommoder vos sacs d'épicerie ou autres bagages.
Après avoir roulé tout l'avant-midi, autant sur l'autoroute qu'au centre-ville de Portland, je commence à ressentir la fameuse « angoisse de l'autonomie ». Mon copilote et moi sommes perdus. Les batteries ne sont plus qu'au quart et nous affrontons des routes de campagne très vallonnées où le vent sévit fortement. Où se trouve la prochaine station de recharge?
Malgré tout, nous réussissons à nous émerveiller devant ce moteur électrique qui, comme tous les autres de son espèce, livre la totalité de son couple à la moindre sollicitation de l'accélérateur. Contrairement à un moteur à essence, les vibrations verticales restent nulles et l'habitacle se révèle magnifiquement silencieux – tellement, en fait, que je n'ai aucun problème à entendre mon collègue soupirer en voyant le niveau de charge baisser rapidement.
Que faire? Nous faisons partie d'un groupe d'environ 20 journalistes qui suivent le même trajet, et ce, à bord d'une voiture qui ne passe pas inaperçue. Après une ou deux blagues pour détendre l'atmosphère, nous repérons enfin une station de recharge rapide. Quel soulagement!
 |
| La banquette se rabat dans une proportion de 50/50 pour accommoder vos sacs d'épicerie ou autres bagages. (Photo: Lacey Elliott/Auto123.com) |