La position de conduite à proprement parler est bonne dans les deux cas, mais la STI accommode davantage le pilote avec sa colonne de direction télescopique. En outre, son volant et son levier à six vitesses offrent une meilleure prise en main que ceux de la Lancer Evo (cinq rapports seulement).
Par ailleurs, avec de tels bolides de performance, on se fout bien des places arrière et du coffre. N'empêche, ces éléments rehaussent assurément leur côté pratique au quotidien.
Evo vs STI: la conduite
Les modèles Subaru sont réputés depuis longtemps pour leur suspension à la fois robuste et confortable offrant un généreux débattement sans compromettre totalement la maniabilité. Malheureusement, on ne pouvait en dire tout à fait autant de la nouvelle génération de la STI. C'est pourquoi la compagnie a révisé la suspension et apporté une foule d'améliorations pour 2011. Le roulement s'est certes raffermi, mais il est loin d'endolorir les occupants comme le fait la Lancer Evo.
En effet, la suspension sport ultra rigide de celle-ci - à jambes MacPherson inversées à l'avant et à bras multiples à l'arrière - se montre peu compatissante dans les rues de la ville. C'est une épée à deux tranchants au même titre que la direction qui, malgré un ratio intéressant de 13,3:1 et une belle lourdeur favorisant une manoeuvrabilité quasi télépathique, enlève beaucoup de plaisir dans les endroits restreints en raison de ses 2,27 tours de volant d'une butée à l'autre.
Les deux voitures possèdent d'excellents freins et une pédale qui offre une sensation convaincante dans toutes les conditions. Elles se révèlent assez bruyantes également, leur insonorisation demeurant minimale. Sur l'autoroute, il faut hausser la voix pour maintenir une conversation, surtout en cinquième avec la Lancer Evo, dont le moteur de 2,0 litres dépasse alors les 3250 tours/minute.
En somme, la Subaru WRX STI représente un meilleur choix pour la conduite de tous les jours. Ceci étant dit, je prendrais le hatchback avant la berline.
Evo vs STI: en piste
Revirement de situation : la Lancer Evo est une bête de piste qui ne désire rien de plus que survirer. Bertrand et moi - en fait, surtout Bertrand, comme vous pourrez le voir sur les photos et la vidéo - nous en sommes donnés à coeur joie dès les premiers tours de roues.
Par ailleurs, avec de tels bolides de performance, on se fout bien des places arrière et du coffre. N'empêche, ces éléments rehaussent assurément leur côté pratique au quotidien.
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| Les deux voitures possèdent d'excellents freins et une pédale qui offre une sensation convaincante dans toutes les conditions. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
Evo vs STI: la conduite
Les modèles Subaru sont réputés depuis longtemps pour leur suspension à la fois robuste et confortable offrant un généreux débattement sans compromettre totalement la maniabilité. Malheureusement, on ne pouvait en dire tout à fait autant de la nouvelle génération de la STI. C'est pourquoi la compagnie a révisé la suspension et apporté une foule d'améliorations pour 2011. Le roulement s'est certes raffermi, mais il est loin d'endolorir les occupants comme le fait la Lancer Evo.
En effet, la suspension sport ultra rigide de celle-ci - à jambes MacPherson inversées à l'avant et à bras multiples à l'arrière - se montre peu compatissante dans les rues de la ville. C'est une épée à deux tranchants au même titre que la direction qui, malgré un ratio intéressant de 13,3:1 et une belle lourdeur favorisant une manoeuvrabilité quasi télépathique, enlève beaucoup de plaisir dans les endroits restreints en raison de ses 2,27 tours de volant d'une butée à l'autre.
Les deux voitures possèdent d'excellents freins et une pédale qui offre une sensation convaincante dans toutes les conditions. Elles se révèlent assez bruyantes également, leur insonorisation demeurant minimale. Sur l'autoroute, il faut hausser la voix pour maintenir une conversation, surtout en cinquième avec la Lancer Evo, dont le moteur de 2,0 litres dépasse alors les 3250 tours/minute.
En somme, la Subaru WRX STI représente un meilleur choix pour la conduite de tous les jours. Ceci étant dit, je prendrais le hatchback avant la berline.
Evo vs STI: en piste
Revirement de situation : la Lancer Evo est une bête de piste qui ne désire rien de plus que survirer. Bertrand et moi - en fait, surtout Bertrand, comme vous pourrez le voir sur les photos et la vidéo - nous en sommes donnés à coeur joie dès les premiers tours de roues.
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| Les Toyo Proxes 4 performent bien au quotidien et quand vient le temps d'évacuer l'eau, mais ils ont eu plus que la vie dure sur la piste. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |