Evo vs STI: le revers de la médaille
Les deux principaux irritants de la Lancer Evo sont sa boîte à cinq rapports et sa mince structure. Offrir seulement cinq rapports dans un bolide de cette trempe devrait être interdit. En plus de rendre la conduite sur l'autoroute aussi bruyante qu'un marteau-piqueur (plus de 3000 tr/min à 115 km/h), la transmission nous fait frôler l'illégalité à la moindre pression sur l'accélérateur (le régime en question est celui où le moteur trouve sa force optimale). Dépendamment de la province, vous pourriez vous retrouver assez vite avec un agent de la paix à vos trousses.
Avec une Lancer Evo ou une WRX STI, l'insonorisation importe peu, mais l'impression de solidité compte pour beaucoup. Je ne dis pas que la première est délicate, mais la seconde paraît robuste comme un char d'assaut en comparaison.
Evo ou STI?
Quel choix difficile! Bon, voici ce que j'en pense : si vous optez pour la Lancer Evo, soyez sûr d'avoir une bonne paire de couilles, car cette voiture vous forcera à apprendre des techniques de pilotage avancées et à appuyer sur la pédale des gaz avec la légèreté d'une plume. Une fois le tout maîtrisé, elle saura vous récompenser de très belle façon.
Quant à la WRX STI, elle vous fera toujours paraître comme un héros. Plus collante à la route qu'une gomme dans les cheveux, cette berline vous aidera à éviter les écarts et faux pas. En contrepartie, vous en apprendrez moins sur vos limites personnelles et vous mettrez plus de temps à parfaire vos aptitudes au volant.
Pour toutes ces raisons, mon choix se tourne vers la Lancer Evo, plus précisément la version GSR (mise à l'essai) et non la MR. Il faut certes souffrir avant d'arriver au circuit mais, une fois en piste, on tombe carrément en amour avec la belle... ou la bête, si vous préférez.
Bertrand insiste sur la performance de haut niveau que livrent ces deux voitures. La Mitsubishi se distingue pour une très bonne raison. Dynamiquement parlant, elle éclipse la Subaru sur la piste. Tout est axé sur le plaisir et la récompense offerte au pilote en y allant à fond dans les courbes. Cependant, la convivialité et le confort au quotidien en souffrent.
La STI s'illustre par son efficacité prodigieuse, son adhérence du tonnerre ainsi que son comportement suffisamment civilisé pour se rendre au travail et revenir à la maison sans courber la colonne vertébrale dans la forme d'un bretzel.
Bertrand conclut en disant qu'il opterait pour la Lancer Evo s'il avait encore 18 ans. Or, comme ses os ont franchi le cap de la quarantaine, la STI lui convient davantage.
Les deux principaux irritants de la Lancer Evo sont sa boîte à cinq rapports et sa mince structure. Offrir seulement cinq rapports dans un bolide de cette trempe devrait être interdit. En plus de rendre la conduite sur l'autoroute aussi bruyante qu'un marteau-piqueur (plus de 3000 tr/min à 115 km/h), la transmission nous fait frôler l'illégalité à la moindre pression sur l'accélérateur (le régime en question est celui où le moteur trouve sa force optimale). Dépendamment de la province, vous pourriez vous retrouver assez vite avec un agent de la paix à vos trousses.
Avec une Lancer Evo ou une WRX STI, l'insonorisation importe peu, mais l'impression de solidité compte pour beaucoup. Je ne dis pas que la première est délicate, mais la seconde paraît robuste comme un char d'assaut en comparaison.
Evo ou STI?
Quel choix difficile! Bon, voici ce que j'en pense : si vous optez pour la Lancer Evo, soyez sûr d'avoir une bonne paire de couilles, car cette voiture vous forcera à apprendre des techniques de pilotage avancées et à appuyer sur la pédale des gaz avec la légèreté d'une plume. Une fois le tout maîtrisé, elle saura vous récompenser de très belle façon.
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| Bertrand conclut en disant qu'il opterait pour la Lancer Evo s'il avait encore 18 ans. Or, comme ses os ont franchi le cap de la quarantaine, la STI lui convient davantage. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
Quant à la WRX STI, elle vous fera toujours paraître comme un héros. Plus collante à la route qu'une gomme dans les cheveux, cette berline vous aidera à éviter les écarts et faux pas. En contrepartie, vous en apprendrez moins sur vos limites personnelles et vous mettrez plus de temps à parfaire vos aptitudes au volant.
Pour toutes ces raisons, mon choix se tourne vers la Lancer Evo, plus précisément la version GSR (mise à l'essai) et non la MR. Il faut certes souffrir avant d'arriver au circuit mais, une fois en piste, on tombe carrément en amour avec la belle... ou la bête, si vous préférez.
Bertrand insiste sur la performance de haut niveau que livrent ces deux voitures. La Mitsubishi se distingue pour une très bonne raison. Dynamiquement parlant, elle éclipse la Subaru sur la piste. Tout est axé sur le plaisir et la récompense offerte au pilote en y allant à fond dans les courbes. Cependant, la convivialité et le confort au quotidien en souffrent.
La STI s'illustre par son efficacité prodigieuse, son adhérence du tonnerre ainsi que son comportement suffisamment civilisé pour se rendre au travail et revenir à la maison sans courber la colonne vertébrale dans la forme d'un bretzel.
Bertrand conclut en disant qu'il opterait pour la Lancer Evo s'il avait encore 18 ans. Or, comme ses os ont franchi le cap de la quarantaine, la STI lui convient davantage.
Mitsubishi Lancer Evolution MR 2010
Mitsubishi Lancer Evolution MR 2010
Mitsubishi Lancer Evolution MR 2011
Mitsubishi Lancer Evolution MR 2011
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