L’habitacle est aussi traditionnel et familier que celui de tout modèle à hayon abordable. Le grand pare-brise inonde l’habitacle de lumière. Les sièges confortables sont couverts d’un tissu doux fabriqué à partir de bouteilles de plastique recyclées. Il y beaucoup de dégagement pour les jambes à l’avant comme à l’arrière, mais malgré ses prétentions de pouvoir accueillir cinq personnes, à trois, les passagers arrière seraient beaucoup trop à l’étroit.
Les plastiques bon marché et durs abondent, mais plongeant ici et là, divisant le cockpit et présentant deux teintes, ils forment un tout très attrayant. La console centrale est bien pensée, dotée d’un grand écran de navigation et d’une caméra de recul.
Appuyez sur le bouton démarreur et les instruments s’illuminent… en un silence de tombeau.
Comme la Honda Civic, les indicateurs de vitesses et d’autonomie se trouvent derrière le volant, sur deux étages. Les conducteurs économes sont récompensés par un petit arbre en mode Eco, celui-ci augmentant l’autonomie de 10 % en réduisant la puissance et en augmentant le freinage par récupération.
Sur la console centrale, une grosse commande rappelant une souris permet de passer entre la marche avant et arrière, avec au centre le mode « Park ».
Outre le silence déconcertant, la conduite de la LEAF n’a rien de vraiment remarquable. Malgré l’absence d’une boîte de vitesses, elle accélère de façon fluide comme toute autre voiture, sans aucun à-coup digne d’une smart, et elle a du punch à revendre.
Le moteur électrique produit 80 kW ou 107 ch et 206 impressionnants livres-pied de couple. La LEAF atteint une vitesse de pointe respectable de 140 km/h. La puissance est modulée électroniquement et de façon progressive, donc le couple immédiatement disponible ne nous catapultera pas au-dessus du prochain viaduc. Le léger vrombissement se transforme en gémissent à mesure qu’on accélère. La direction est légère, mais précise, et elle n’a aucune prétention en matière de rétroaction. Sous le plancher, les 250 kilos du bloc de batteries assurent un centre de gravité bas, et grâce à une distribution du poids 50/50 parfaitement égale, la voiture semble très bien plantée et équilibrée.
En descendant de la LEAF, j’ai conclu qu’elle offre une expérience de conduite agréable, mais largement oubliable.
Pourquoi donc cet enthousiasme?
Bref, il s’agit de notre premier véhicule du monde réel, entièrement utilisable, qui confirme qu’on peut effectivement vivre sans combustibles fossiles.
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| Appuyez sur le bouton démarreur et les instruments s’illuminent… en un silence de tombeau. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com) |
Les plastiques bon marché et durs abondent, mais plongeant ici et là, divisant le cockpit et présentant deux teintes, ils forment un tout très attrayant. La console centrale est bien pensée, dotée d’un grand écran de navigation et d’une caméra de recul.
Appuyez sur le bouton démarreur et les instruments s’illuminent… en un silence de tombeau.
Comme la Honda Civic, les indicateurs de vitesses et d’autonomie se trouvent derrière le volant, sur deux étages. Les conducteurs économes sont récompensés par un petit arbre en mode Eco, celui-ci augmentant l’autonomie de 10 % en réduisant la puissance et en augmentant le freinage par récupération.
Sur la console centrale, une grosse commande rappelant une souris permet de passer entre la marche avant et arrière, avec au centre le mode « Park ».
Outre le silence déconcertant, la conduite de la LEAF n’a rien de vraiment remarquable. Malgré l’absence d’une boîte de vitesses, elle accélère de façon fluide comme toute autre voiture, sans aucun à-coup digne d’une smart, et elle a du punch à revendre.
Le moteur électrique produit 80 kW ou 107 ch et 206 impressionnants livres-pied de couple. La LEAF atteint une vitesse de pointe respectable de 140 km/h. La puissance est modulée électroniquement et de façon progressive, donc le couple immédiatement disponible ne nous catapultera pas au-dessus du prochain viaduc. Le léger vrombissement se transforme en gémissent à mesure qu’on accélère. La direction est légère, mais précise, et elle n’a aucune prétention en matière de rétroaction. Sous le plancher, les 250 kilos du bloc de batteries assurent un centre de gravité bas, et grâce à une distribution du poids 50/50 parfaitement égale, la voiture semble très bien plantée et équilibrée.
En descendant de la LEAF, j’ai conclu qu’elle offre une expérience de conduite agréable, mais largement oubliable.
Pourquoi donc cet enthousiasme?
Bref, il s’agit de notre premier véhicule du monde réel, entièrement utilisable, qui confirme qu’on peut effectivement vivre sans combustibles fossiles.
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| Le moteur électrique produit 80 kW ou 107 ch et 206 impressionnants livres-pied de couple. (Photo: Nissan) |