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Subaru Impreza WRX 2008 : essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
À l'intérieur
L'Impreza repose désormais sur la même plate-forme que la berline intermédiaire Legacy de Subaru, ce qui signifie que l'habitacle est assez spacieux pour asseoir quatre adultes en tout confort -- ou cinq s'ils sont petits. En outre, le dégagement au niveau de la tête est maintenant plus généreux.

Les sièges sport chauffants de style rallye s'avèrent confortables et aucun accessoire digne d'un bolide de performance n'a été oublié, que ce soit les accents métalliques ou l'instrumentation révisée avec un gros compte-tours central (à la manière de Porsche). L'équipement de série est complet et plaira aux conducteurs nordiques, notamment avec la climatisation automatique et les essuie-glace chauffants.

J'ai noté quelques vibrations et grincements ici et là. D'autre part, la chaîne audio m'a semblé médiocre comparée à celle de plusieurs compétitrices. La plus grande faiblesse de cette voiture demeure cependant ses accoudoirs.

L'habitacle est attrayant, mais la qualité d'assemblage pourrait être améliorée.

Puissance «boxer»

Ce qui n'est pas du tout médiocre, en revanche, c'est la bête qui se cache sous le capot, soit un moteur turbocompressé et refroidi à quatre cylindres à plat de 2,5 litres. En raison des nouvelles méthodes de calcul, la puissance nette de la WRX a baissé légèrement à 224 chevaux pour 2008. Tout de même, c'est 56 chevaux de plus que l'Impreza régulière, une différence qui ne tarde pas à se faire sentir. La puissance est distribuée aux quatre roues via une boîte manuelle à cinq rapports ou, en option, une automatique à quatre rapports.

À fond!
La pédale d'embrayage lourde et le levier de vitesses relativement sec sont quelque peu exigeants mais néanmoins agréables à manipuler. La puissance est livrée très rapidement et de façon soutenue, le turbocompresseur réagissant à la moindre pression sur la pédale d'accélérateur. Étant donné sa configuration à cylindres à plat («boxer»), le moteur est un peu rauque, mais ce son nous charme les oreilles et nous fend le sourire lorsqu'on attaque la route, ce que la WRX est toujours impatiente de faire.

Surveillez attentivement votre vitesse, car vous pourriez vous retrouver bien au-delà de la limite permise sans même vous en rendre compte tellement le turbo est subtil sur l'autoroute. Cela dit, quand on écrase soudainement la pédale, la poussée qui s'ensuit nous colle littéralement à notre siège.

Pour ce qui est de la consommation, j'ai obtenu une moyenne d'environ 9 L/100 km sur l'autoroute et 11 L/100 km en ville. C'est un rendement supérieur à celui de la WRX 2007 et, étonnamment, à peine inférieur à celui de la nouvelle Impreza de série.

La puissance est distribuée via une boîte manuelle à cinq rapports ou, en option, une automatique à quatre rapports.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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