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Toyota Echo Hatchback 2005

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Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
Les Québécois en raffolent!
Les Québécois en raffolent!

Ce n'est pas un secret d'État, les sous-compactes à hayon ont toujours eu la cote dans la belle province. Chaque année, ces voitures lilliputiennes obtiennent des chiffres de ventes qui, au Québec, sont supérieurs à ceux du reste de toutes les provinces canadiennes. Petit à petit, plusieurs sous-compactes comme les Suzuki Swift et Honda Civic Hatchback ont été retirées du marché, parce que les ventes chez nos voisins du sud étaient simplement trop symboliques. Évidemment, les concessionnaires, comme la clientèle du Québec, ont crié haut et fort qu'ils ne voulaient pas voir ces produits disparaître, mais comme les Américains ont, paraît-il, toujours raison, elles se sont tout de même envolées.

Quelques années après la disparition de la majorité des modèles, les divers manufacturiers ont commencé à réaliser qu'un marché fort lucratif leur glissait entre les doigts. C'est sans doute l'immense succès de la petite Accent de Hyundai qui les a fait réagir. C'est pourquoi, en 2004, Toyota est revenu à la charge en important la Yaris, qui est en fait une Echo à deux volumes, ou si vous préférez, une Echo Hatchback.

Echo RS Hatchback 2005
(photo: Antoine Joubert, Auto123.com)
Exclusive au marché canadien, cette citadine connaît depuis son arrivée, un succès retentissant, qui confirme par le fait même que ce n'est pas tout le monde qui veut conduire un véhicule utilitaire sport. D'accord, elle n'offre certainement pas l'habitabilité, le confort et le couple d'un V.U.S., mais son petit côté pratique séduit énormément, d'autant plus qu'elle permet à plusieurs de budgéter positivement.

Carrosserie

Lors de l'introduction de l'Echo berline il y a maintenant cinq ans, la majorité des défendeurs de la Tercel ont été déçus par son physique décourageant. Par la suite, plusieurs l'ont adopté pour tout ce qu'elle offre, comme son habitabilité surprenante, son rendement économique et son prix d'achat attractif. Cependant, il est difficile pour quiconque de mentionner que l'Echo est jolie, voire même correcte.

En apercevant la version Hatchback, tout le monde a compris que le coffre de la berline était l'élément discordant. Car il faut bien l'admettre, cette nouvelle venue est non seulement mieux proportionnée que sa grande soeur, mais drôlement plus « cute » ! En lançant la version Hatchback, Toyota a choisi de discontinuer le coupé Echo, dont les ventes étaient plutôt symboliques. On l'a cependant remplacé par une version à hayon à deux portières, qui en version de base, est vendue à moins de 13 000 $. Évidemment, l'Echo Hatchback est également offerte en version à quatre portières, telle qu'était notre véhicule d'essai.

Contrairement à la berline, elle est offerte de série avec des pare-chocs de couleur assortie. La partie avant se différencie par ses phares ovoïdes, sa grille de calandre distincte et son pare-chocs plus stylisé. Pour apporter une petite touche européenne à l'ensemble, on remarque aussi la présence de clignotants latéraux à lentilles claires et d'une antenne flexible montée sur le toit.

(Photo: Antoine Joubert, Auto123.com)
La version à deux portières, vendue à 12 995 $, n'offre que le strict minimum. Vous n'y retrouverez même pas de direction assistée, et encore moins d'essuie-glace arrière. Pour y avoir droit, il faudra vous tourner du côté de la version LE, offerte pour environ 1000 $ de plus. En ce qui concerne le modèle à quatre portières, elle est offerte en version LE et en version RS. Cette dernière se distingue par une foule de détails esthétiques, dehors comme dedans. Vous y trouverez notamment des jantes en alliage de 14 pouces, des jupes latérales et un becquet arrière, qui donnent à cette Echo une allure à la fois sportive et sympathique.
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada