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Cadillac CTS-V Coupé 2011 : premières impressions

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Entre ange et démon
La fièvre du bolide vous arrachera un sourire discret, mais à l’approche du Cadillac CTS-V Coupé 2011 pour un premier essai, c’est une pointe de nervosité qui risque de se manifester d’abord.

Le CTS-V brûlera plus d’essence qu’un incendie dans une raffinerie! Mais vu le rapport puissance-dollar, on le lui pardonnera facilement. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

Des chiffres défilent dans votre tête pendant que vous tendez anxieusement la main vers la poignée de la portière. Huit cylindres, un compresseur volumétrique, six rapports et 556 colossaux chevaux aident à catapulter cette petite fusée huppée de 0 à 100 km/h en moins de cinq secondes. Peu après, la probabilité d’écoper d’un ticket salé assorti d’une flopée de points d’inaptitude augmente de façon exponentielle.

Par contre, quand on prend ses aises à bord du CTS-V Coupé, on peut presque oublier tout ça.

L’habitacle n’est pas un modèle d’accès aisé, mais le tableau de bord orné de cuir et de bois, les sièges en cuir et les matériaux de qualité qui parsèment l’habitacle évoquent « chic routière » plutôt que « bête de couple terriblement rapide ». Des touches chromées viennent même rehausser le tout, et on trouve toutes les commodités sophistiquées et bien pensées prévues, dont une chaîne audio avec disque dur, une clé intelligente, des sièges chauffants et ventilés et un système de navigation. Et OnStar aussi.

Étonnamment, étrangement… raisonnable.

Quelques indices à l’intérieur viennent perturber l’impression de luxe de l’habitacle et laissent entrevoir « l’autre » côté du CTS-V. Le gros volant gainé de suède en est un. Le levier de vitesses charnu en est un autre. Observez attentivement les instruments, et vous apercevrez un petit indicateur de suralimentation pour le compresseur.

Faites-le monter, et vous verrez que le CTS-V est diaboliquement fulgurant. Quand on enfonce le gaz, on dirait qu’on vient d’activer un système de poulies qui relie le nez de la voiture à l’horizon au loin. La plainte aiguë du compresseur retentissant à l’avant et le grognement du V8 à l’arrière, le CTS-V déchaîne une débandade de chevaux furieux sur un sublime fond de symphonie purement américaine.

Huit cylindres, un compresseur volumétrique, six rapports et 556 colossaux chevaux aident à catapulter cette petite fusée. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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