Il m’arrive d’envier les gens riches. Ils peuvent s’acheter ce qu’ils veulent, quand ils veulent. Ils ont la possibilité de se sentir puissants financièrement, et de faire bouger les choses en claquant des doigts. Le vieux proverbe « l’argent n’achète pas le bonheur » a surement été créé par un homme pauvre.
Et pourtant, être riche occasionne son lot de problèmes, le plus important étant qu’on ait plus d’objectifs, de défis et de rêves. Et on ne peut être satisfait qu’avec ce qui est supérieur au meilleur. Mettons ce proverbe à jour : l’argent ne peut acheter le bonheur à long terme.
Parfait exemple : la Porsche Panamera Turbo S 2012, un missile de 550 chevaux, pour quatre personnes, coûtant 200 000 $. Oh, elle vous rendra heureux, et m’a rendu très heureux durant quelques jours. Toutefois, puisque je ne suis pas riche, même une Panamera de base à 88 000 $ ferait mon bonheur.
L’ultime berline Porsche
L’excès commence par le bijou de moteur équipant la Turbo S. Il s’agit d’un V8 biturbo de 4,8 L qui développe 550 chevaux et jusqu’à 590 lb-pi de couple. Une boîte séquentielle à double embrayage, comptant 7 rapports que Porsche a baptisé PDK, parvient intelligemment à gérer tout cette puissance.
Attachez vos tuques, car la Turbo S atteint les 100 km/h en 3,8 secondes. Appuyez sur le bouton Sport Plus, écrasez le champignon et le rouage intégral s’occupera de répartir le couple prodigieux entre les roues, permettant des départs sans histoire. En réalité, la voiture décolle comme si elle était tirée d’un canon, et vos trois passagers chercheront promptement les petits sacs à vomi.
Sur la longue console plongeante se trouve un bouton permettant une sonorité plus rauque du moteur, parfait pour impressionner vos copains snobs du Country Club. Pourquoi un tel dispositif sur une voiture? Parce que quand vous êtes riche, en avoir plus, c’est bon. Vous voulez les impressionner davantage? Dites-leur de regarder par la lunette arrière lorsque vous atteindrez des vitesses d’autoroute et le béquet arrière leur effectuera une danse lascive, s’élevant de la carrosserie en ouvrant ses ailes comme un papillon.
Et avant que les granos puissent se plaindre de votre voiture de 550 chevaux, sachez que notre moyenne de 13 L/100km observé durant l’essai est plutôt étonnant pour une supervoiture. À 90 km/h sur l’autoroute, les chefs-d’œuvre de Tchaïkovski dans le tapis, vous consommerez probablement sous les 10 L/100km. En ville, le système arrêt/redémarrage automatique aide à économiser aussi, malgré qu’il ne s’active pas très souvent.
Double personnalité
La Porsche Panamera Turbo S 2012 peut également se comporter brillamment, grâce à sa suspension réglable qui abaisse la voiture en mode Sport Plus, raffermissant les amortisseurs pneumatiques et réduisant le roulis de caisse au minimum absolu. Optez pour le mode Comfort, et vous bénéficierez d’une conduite plus douce et plus relaxe. On sent vraiment la différence entre les modes, et on les apprécie.
Cette double personnalité signifie qu’on obtient deux voitures pour le prix d’une : une berline luxueuse et relaxante ainsi qu’une sportive agressive sur routes sinueuses. Mais bon, si on est riche, on ne se contentera probablement pas d’une seule voiture qui puisse tout faire. Mais la Panamera Turbo S en est capable.
Habitacle somptueux
Quel endroit merveilleux pour passer le temps. Les sièges avant multiréglables sont fantastiques, et même les passagers arrière disposent de leurs propres baquets, chauffants en plus. Des sièges ventilés sont disponibles pour tout le monde, mais n’entrons pas dans les détails de la liste d’options. Mentionnons simplement qu’une Panamera Turbo S à 300 000 $ n’est pas une utopie.
Les rangées interminables de boutons sur la console peuvent sembler compliquées à maîtriser, mais en réalité, la disposition est simple : climatisation en haut, fonctions de performance en bas à gauche, gadgets en bas à droite. Ah, et la chaîne audio Burmester, une option de 4 790 $ (du screening dans le fond de sa poche, finalement) comprenant 16 haut-parleurs et une puissance de plus de 1 000 watts, propose une sonorité phénoménale.
Et en bonus, vous bénéficierez même d’un coffre de 432 litres.
Attire-t-elle l’attention?
Alors, la Porsche Panamera Turbo S 2012 se détaille à partir de 200 300 $. Pas de problème.
Le problème, c’est que la plupart des gens ne parviendront pas à la distinguer d’une Panamera de base à 300 chevaux, qui coûte environ 110 000 $ de moins. Écusson sur le coffre, voie élargie de 5 mm à l’arrière, et quelques garnitures. C’est tout.
Pour plus de 200 mille piasses, une Aston Martin Rapide sera plus exclusive, quoiqu’elle ne dispose que de 470 chevaux. Une Bentley Continental Flying Spur Speed offre 600 chevaux, mais pas la conduite dynamique de la Porsche. Et la nouvelle Audi S8 2013 propose 520 chevaux à un prix beaucoup abordable, pas que l’argent soit un souci.
La Porsche Panamera Turbo S est, de façon discutable, la berline de luxe la plus performante et dotée de la meilleure tenue de route que vous pourrez vous payer avec les intérêts de votre compte de banque suisse. C’est probablement tout ce que vous devez savoir. Mais puisque vous êtes riche à craquer, combien de temps seriez-vous heureux avant d’en vouloir plus?
Et pourtant, être riche occasionne son lot de problèmes, le plus important étant qu’on ait plus d’objectifs, de défis et de rêves. Et on ne peut être satisfait qu’avec ce qui est supérieur au meilleur. Mettons ce proverbe à jour : l’argent ne peut acheter le bonheur à long terme.
Parfait exemple : la Porsche Panamera Turbo S 2012, un missile de 550 chevaux, pour quatre personnes, coûtant 200 000 $. Oh, elle vous rendra heureux, et m’a rendu très heureux durant quelques jours. Toutefois, puisque je ne suis pas riche, même une Panamera de base à 88 000 $ ferait mon bonheur.
L’ultime berline Porsche
L’excès commence par le bijou de moteur équipant la Turbo S. Il s’agit d’un V8 biturbo de 4,8 L qui développe 550 chevaux et jusqu’à 590 lb-pi de couple. Une boîte séquentielle à double embrayage, comptant 7 rapports que Porsche a baptisé PDK, parvient intelligemment à gérer tout cette puissance.
Attachez vos tuques, car la Turbo S atteint les 100 km/h en 3,8 secondes. Appuyez sur le bouton Sport Plus, écrasez le champignon et le rouage intégral s’occupera de répartir le couple prodigieux entre les roues, permettant des départs sans histoire. En réalité, la voiture décolle comme si elle était tirée d’un canon, et vos trois passagers chercheront promptement les petits sacs à vomi.
Sur la longue console plongeante se trouve un bouton permettant une sonorité plus rauque du moteur, parfait pour impressionner vos copains snobs du Country Club. Pourquoi un tel dispositif sur une voiture? Parce que quand vous êtes riche, en avoir plus, c’est bon. Vous voulez les impressionner davantage? Dites-leur de regarder par la lunette arrière lorsque vous atteindrez des vitesses d’autoroute et le béquet arrière leur effectuera une danse lascive, s’élevant de la carrosserie en ouvrant ses ailes comme un papillon.
Et avant que les granos puissent se plaindre de votre voiture de 550 chevaux, sachez que notre moyenne de 13 L/100km observé durant l’essai est plutôt étonnant pour une supervoiture. À 90 km/h sur l’autoroute, les chefs-d’œuvre de Tchaïkovski dans le tapis, vous consommerez probablement sous les 10 L/100km. En ville, le système arrêt/redémarrage automatique aide à économiser aussi, malgré qu’il ne s’active pas très souvent.
Double personnalité
La Porsche Panamera Turbo S 2012 peut également se comporter brillamment, grâce à sa suspension réglable qui abaisse la voiture en mode Sport Plus, raffermissant les amortisseurs pneumatiques et réduisant le roulis de caisse au minimum absolu. Optez pour le mode Comfort, et vous bénéficierez d’une conduite plus douce et plus relaxe. On sent vraiment la différence entre les modes, et on les apprécie.
Cette double personnalité signifie qu’on obtient deux voitures pour le prix d’une : une berline luxueuse et relaxante ainsi qu’une sportive agressive sur routes sinueuses. Mais bon, si on est riche, on ne se contentera probablement pas d’une seule voiture qui puisse tout faire. Mais la Panamera Turbo S en est capable.
Habitacle somptueux
Quel endroit merveilleux pour passer le temps. Les sièges avant multiréglables sont fantastiques, et même les passagers arrière disposent de leurs propres baquets, chauffants en plus. Des sièges ventilés sont disponibles pour tout le monde, mais n’entrons pas dans les détails de la liste d’options. Mentionnons simplement qu’une Panamera Turbo S à 300 000 $ n’est pas une utopie.
Les rangées interminables de boutons sur la console peuvent sembler compliquées à maîtriser, mais en réalité, la disposition est simple : climatisation en haut, fonctions de performance en bas à gauche, gadgets en bas à droite. Ah, et la chaîne audio Burmester, une option de 4 790 $ (du screening dans le fond de sa poche, finalement) comprenant 16 haut-parleurs et une puissance de plus de 1 000 watts, propose une sonorité phénoménale.
Et en bonus, vous bénéficierez même d’un coffre de 432 litres.
Attire-t-elle l’attention?
Alors, la Porsche Panamera Turbo S 2012 se détaille à partir de 200 300 $. Pas de problème.
Le problème, c’est que la plupart des gens ne parviendront pas à la distinguer d’une Panamera de base à 300 chevaux, qui coûte environ 110 000 $ de moins. Écusson sur le coffre, voie élargie de 5 mm à l’arrière, et quelques garnitures. C’est tout.
Pour plus de 200 mille piasses, une Aston Martin Rapide sera plus exclusive, quoiqu’elle ne dispose que de 470 chevaux. Une Bentley Continental Flying Spur Speed offre 600 chevaux, mais pas la conduite dynamique de la Porsche. Et la nouvelle Audi S8 2013 propose 520 chevaux à un prix beaucoup abordable, pas que l’argent soit un souci.
La Porsche Panamera Turbo S est, de façon discutable, la berline de luxe la plus performante et dotée de la meilleure tenue de route que vous pourrez vous payer avec les intérêts de votre compte de banque suisse. C’est probablement tout ce que vous devez savoir. Mais puisque vous êtes riche à craquer, combien de temps seriez-vous heureux avant d’en vouloir plus?
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