On entend parler de lui depuis 2015, mais c'est aujourd'hui que le Cullinan, le premier VUS des 114 ans de Rolls-Royce, a été dévoilé par la marque anglaise. Si le luxe soumis par ce dernier repousse les limites en la matière, son prix, lui aussi, redéfinit les conventions.
Avec une facture de 325 000 $ US pour la version de base, on peut comprendre pourquoi.
À ce prix, celui qui emprunte le nom du plus gros diamant jamais découvert offre un niveau d'ostentation que seules les bannières de grand luxe ont l'habitude de proposer. Ça va des coupes de champagne pour les soirées mondaines aux sièges d'appoint intégrés à la partie basse du hayon à deux sections pour les fêtes de type tailgate.
En matière de style, le Cullinan est facilement identifiable aux autres produits de la marque. En fait, Rolls-Royce nous avait promis une voiture haute sur patte et c'est essentiellement ce qu'on obtient. Bien sûr, la partie arrière adopte un style très carré propre à ce genre de produit, mais l'esprit du design Rolls-Royce a été respecté.
Est-ce que c'est joli ? On vous laisse en juger, mais on peut se mouiller en affirmant que c'est distinctif, à tout le moins.
Et si vous aviez encore des doutes sur la forte popularité des VUS sur le marché, le Cullinan est le troisième véhicule du genre chez les constructeurs de Grand Luxe. Bentley commercialise déjà le Bentayga alors que Lamborghini fait saliver les amateurs avec son Urus.
Sous le capot, la démesure, rien de moins, avec un V12 biturbo de 6,75 litres et 563 chevaux. Vitesse maximale : 155 milles à l'heure, soit 250 km/h. Et, bien sûr, le Cullinan profite d’un rouage 4X4 fort compétent... qui ne sera que très rarement mis à profit.
En terminant, un petit fait amusant. S'il n'est pas faux de dire que le Cullinan est le premier VUS dans l'histoire de la marque anglaise, on découvre en fouillant le passé de l'entreprise que cette dernière nous a déjà proposé des véhicules de cette dimension. Un simple regard à la version Limousine du modèle Silver Ghost des années 1910 nous fait réaliser qu'en quelque sorte, l'histoire ne cesse de se répéter.
