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Acura TSX NAVI 2007 : Essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
L'accommodement raisonnable
Y a-t-il suffisamment d'espace à l'intérieur ?
Comme il s'agit d'une petite intermédiaire, on doit comparer les dimensions de l'habitacle de la TSX à celles de la BMW Série 3, de l'Audi A4 et de la Subaru Legacy. Sans aucun doute, c'est à l'étroit : par contre, une fois que le conducteur est en place, la voiture lui sied comme un gant; elle est comme le prolongement de ses membres. À l'arrière, deux adultes, pas plus, seront à l'aise.

Le système de navigation est parmi les plus conviviaux offert présentement.

L'ergonomie de l'habitacle est un mélange de bons et de mauvais coups : les commandes montées au volant sont parfaites, et l'instrumentation est facile à consulter. L'utilisation du système de navigation est d'une simplicité inspirante, avec son écran tactile et ses indications claires et précises.

Par contre, la radio, le climatiseur et la navigation sont combinés sur cet écran. On doit donc toujours changer de mode d'affichage avant de faire la plupart des réglages, ce qui devient très irritant. C'est un système distrayant, et on doit souvent le regarder pour l'utiliser : pas besoin de vous dire que c'est dangereux si l'on est en mouvement.

Je suis loin d'être un fanatique des systèmes de reconnaissance de la voix. Il faut dire que l'apprentissage d'un tel bidule requiert du temps, et on doit lire le guide fourni pour apprendre toutes les commandes possibles. En anglais ou en français, le système n'assimilait pas ce que je lui demandais. Tant qu'à répéter trois fois, j'ai juste à tendre le bras et à baisser le volume de la radio moi-même : deux secondes, et c'est réglé.

Personnellement, j'opterais pour la TSX de base, qui offre un bloc d'instruments beaucoup plus simple et facile à utiliser. Un dernier bémol : le pommeau de levier de vitesses en aluminium est peut-être joli, mais il te congèle la paume en hiver, et te la brûle en été.

Magnifique moteur... si l'on aime rouler vite
Le 4-cylindres de 2,4 litres est à la fois silencieux et rugissant, performant et économique. Ma consommation de carburant s'est chiffrée à 10,4 litres aux 100 kilomètres, pas si mal pour une berline de luxe intermédiaire : on peut descendre sous les 8 litres aux 100 kilomètres en roulant en pépère sur l'autoroute.

Ses 205 chevaux assurent de belles performances, car les accélérations sont rapides et les reprises, en rétrogradant, sont fort acceptables. Les sollicitations de l'accélérateur sont accompagnées d'une trame sonore agréable.

Toutefois, on doit grimper le régime du moteur à un astronomique 7 000 tr/min pour atteindre le maximum de la puissance. Avec le calage variable des soupapes, on sent une poussée dans le dos à partir d'environ 5 500 tr/min.

On doit donc pousser le moteur à fond pour en tirer tout le jus, une pratique qui ne plaît pas à tout le monde et qui brûle plus de carburant super sans plomb. Le puissant V6 de l'Accord américaine est beaucoup plus souple et roule sur de l'ordinaire sans plomb.

Le reste de la voiture se comporte extrêmement bien : le roulement est acceptable, malgré la suspension ferme, et la tenue de route est excellente. On peut rouler vite en toute confiance au volant de la TSX : comme je le mentionnais plus tôt, quand on fait corps avec une voiture, on peut l'exploiter sans crainte, et c'est le cas de cette Acura.

Le fonctionnement de la boîte manuelle à 6 rapports est sans faille.
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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