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Aston Martin DB9 2007 : Essai

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Marc Bouchard
Certains jours, j'ai l'impression d'être béni des Dieux. Un peu comme si un ange gardien particulièrement dévoué veillait sur moi et me faisait vivre les expériences les plus inoubliables qui soient. C'est lors de l'une de ces journées bénies que, en compagnie d'un ami, j'ai pu faire l'essai d'une des rarissimes Aston Martin DB9 vendues au Canada au cours des derniers mois.

Une voiture divine, s'il en est une.

Réglons la chose tout de suite : une Aston Martin n'est pas qu'un simple objet destiné à la consommation. Par sa présence et l'aura qu'elle dégage, on la croirait elle aussi touchée par la grâce. Tant et si bien que lorsque j'ai serré son volant entre mes mains, je me suis tout à coup senti dans la peau d'un agent double zéro quelque chose, fin prêt pour sa prochaine mission.

L'ère de la grâce
Au volant d'une DB9 (j'ai dû me contenter de la coupé et n'ai pu mettre la main sur la version cabriolet, baptisée Volante), on est soudain en proie à une fébrilité sans pareille. Exaltation liée à sa réputation d'abord, puisque la légende Aston Martin, à l'exception de quelques histoires d'horreur en matière de fiabilité, en est une d'aristocratie dans sa plus pure expression.

La marque anglaise a en effet su gagner les coeurs de tous ceux qui l'ont approchée tellement sa conduite est unique, raffinée, et sans aucune comparaison possible. Ce qui est d'autant plus vrai avec la DB9, digne successeure de la DB7, lancée en 2005 et qui n'a pas changé d'un iota depuis. On ne retouche pas impunément la quasi-perfection.

Mais le véritable moment de grâce survient quand on lance le moteur. Ne vous embarrassez pas de tourner la clé, ou même de bouger le levier d'embrayage, puisque l'un comme l'autre est inutile. Une pression du doigt sur le bouton S (pour Start, bien sûr) fait littéralement vibrer tout votre corps. Il faut dire que la sonorité exclusive du moteur V12 de 450 chevaux a l'étoffe des plus grands classiques musicaux.

Un simple petit coup d'accélérateur déclenche une symphonie douce aux oreilles de tous les amateurs et donne véritablement l'impression de sentir vibrer sous son pied une bête docile, mais puissante.

Routière ou sportive?
Une fois le moteur en route, une autre pression du doigt est requise (toutes les commandes de la boite automatique 6 rapports sont en effet accessibles du bout des doigts), et voilà la voiture sur sa lancée. Car elle ne démarre pas, elle bondit littéralement, avec la souplesse d'un grand fauve. La puissance linéaire du moteur de 6 litres ne souffre, par ailleurs, d'aucune hésitation, peu importe les conditions.

La DB9 est assemblé à la main à Gaydon, Angleterre.
Marc Bouchard
Marc Bouchard
Expert automobile
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