Des mécaniques connues
Essentiellement, la A4 Cabrio emprunte les moteurs et transmission de la berline et de la familiale avant. La version de base est alimentée par une version manuelle 5 rapports du moteur 4 cylindres 1,8T de 170 chevaux. Pour quelques milliers de dollars de plus, un V6 de 3,0 et 220 chevaux vient se loger sous le capot. Très agréable à l'usage, débordant de couple à bas régime, vigoureux et mélodieux en haut régime, ajoutez-y quatre roues motrices et ce véhicule devient un virtuose des chemins en lacets. Mis à part, les transmissions automatique 5 vitesses et les manuelles (5 vit. pour le 1,8T et six vit. pour le V6) Audi offre une nouvelle transmission automatique à six rapports baptisée «Multitronic» qui est disponible avec les modèles à traction avant (car son architecture n'est pas compatible avec la transmission «Quattro») En terme simple il s'agit d'une transmission CVT à variation continue qui tire toujours le meilleur parti du moteur. Ses accélérations sont presque aussi rapides que la transmission manuelle, elle offre la meilleure consommation d'essence. Bref, pour ceux qui n'aiment pas la présence d'un embrayage mais qui veulent les performances d'une manuelle le Multitronic sera un heureux compromis.
Un intérieur redessiné
En prenant place à bord, on distingue une planche de bord réaménagée par rapport à celle de la berline, avec une console centrale redessinée et aussi des bouches de ventilation rondes, comme dans une TT. Audi dispose aussi d'un petit gadget ingénieux pour limiter l'intrusion de la capote dans le toit. Un petit levier (situé dans le coffre) que l'on relève pour donner un peu plus de hauteur. Le coffre présente ainsi une capacité de 246 ou 315 l (caisson replié). Enfin, un filet pare-vent est proposé en option, mais une fois installé, il condamne les places arrières qui sont assez confortables au demeurant.