Pendant ce temps, le nouveau réservoir spécial de Miguel s'est mis à couler et le même membre de l'équipe est retourné à Atlanta en avion (pas le temps pour l'auto cette fois-ci) vers l'"expert" pour la réparation.
Après la course de Brett du jeudi, toute l'attention s'est retournée vers Miguel et le Daytona 200, dont le départ était fixé à 20h le vendredi soir. Lors de la préparation finale en après-midi, le moteur a été remplacé et les techniciens ont du revoir le calage des arbres à cames afin de pousser la puissance plus haut, au prix d'une baisse de couple. Puis, une demi-heure avant l'arrivée des motos sur la grille de départ, une autre fuite a été détectée dans le fameux réservoir, forçant l'équipe à se contenter du réservoir d'origine. Tout le monde se croisait les doigts pour que Miguel puisse couvrir les trois relais de 19 tours sans panne sèche, ce qui voudrait dire deux ravitaillements seulement.
Le premier relai de 19 tours s'est bien déroulée pour Miguel, qui a frayé son chemin jusqu'en 12e place avant de s'arrêter comme prévu pour un plein de carburant et un changement de pneu arrière. Ce premier arrêt a été rapide, trop rapide en fait ; car après vérification du conteneur de décharge, on s'est aperçu que le réservoir de Miguel n'avait pas été rempli à pleine capacité et qu'il devrait s'arrêter avant d'avoir complété un autre 19 tours. Forcément, un troisième ravitaillement s'imposerait en fin de course... à moins, bien sûr, qu'un incident quelconque amène la voiture de sécurité en piste et que les coureurs se rassemblent en meute, permettant ainsi à tous de changer leurs pneus et de refaire le plein.
Pour que cet incident joue en faveur de Miguel, il devait toutefois survenir avant que le pilote n'ait à rentrer aux puits une seconde fois. Douze tours après son premier arrêt, Miguel a été forcé de renter. Par malchance, un transformateur servant à l'éclairage a pris feu juste au moment où les mécanos procédaient au ravitaillement. Le drapeau rouge sortit et l'équipe du cesser tout travail sur la moto, obligeant ainsi Miguel à rester dans les puits et à perdre un tour.
À partir de cet instant, tous savaient que les chances de revenir sur le même tour que les meneurs étaient nulles. Au terme de l'épreuve, l'équipe a déterminé que l'échappement d'air du réservoir lors du premier plein ne s'est pas effectué correctement, donnant ainsi la fausse impression que le réservoir était bien rempli d'essence alors qu'il ne l'était pas en réalité.
Comme on dit, pour gagner, il faut non seulement être bon mais aussi avoir un peu de chance!
Heureusement, plusieurs spécialistes américains ont pu observer à quel point Miguel demeure rapide en piste. Espérons que des budgets pour lui permettre de compléter la saison suivront bientôt.
photo:Philippe Champoux
Après la course de Brett du jeudi, toute l'attention s'est retournée vers Miguel et le Daytona 200, dont le départ était fixé à 20h le vendredi soir. Lors de la préparation finale en après-midi, le moteur a été remplacé et les techniciens ont du revoir le calage des arbres à cames afin de pousser la puissance plus haut, au prix d'une baisse de couple. Puis, une demi-heure avant l'arrivée des motos sur la grille de départ, une autre fuite a été détectée dans le fameux réservoir, forçant l'équipe à se contenter du réservoir d'origine. Tout le monde se croisait les doigts pour que Miguel puisse couvrir les trois relais de 19 tours sans panne sèche, ce qui voudrait dire deux ravitaillements seulement.
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| Miguel ne joue jamais dans les demi-mesures ; voyez ses yeux lors de son show de boucanaprès les 200 Miles. Malgré sa déception devant un résultat un peu décevant, Miguel a toujours bien joué son role de motivateur au sein de l'équipe. En piste, le feu et l'intensité reviennent cependant au galop! |
Le premier relai de 19 tours s'est bien déroulée pour Miguel, qui a frayé son chemin jusqu'en 12e place avant de s'arrêter comme prévu pour un plein de carburant et un changement de pneu arrière. Ce premier arrêt a été rapide, trop rapide en fait ; car après vérification du conteneur de décharge, on s'est aperçu que le réservoir de Miguel n'avait pas été rempli à pleine capacité et qu'il devrait s'arrêter avant d'avoir complété un autre 19 tours. Forcément, un troisième ravitaillement s'imposerait en fin de course... à moins, bien sûr, qu'un incident quelconque amène la voiture de sécurité en piste et que les coureurs se rassemblent en meute, permettant ainsi à tous de changer leurs pneus et de refaire le plein.
Pour que cet incident joue en faveur de Miguel, il devait toutefois survenir avant que le pilote n'ait à rentrer aux puits une seconde fois. Douze tours après son premier arrêt, Miguel a été forcé de renter. Par malchance, un transformateur servant à l'éclairage a pris feu juste au moment où les mécanos procédaient au ravitaillement. Le drapeau rouge sortit et l'équipe du cesser tout travail sur la moto, obligeant ainsi Miguel à rester dans les puits et à perdre un tour.
À partir de cet instant, tous savaient que les chances de revenir sur le même tour que les meneurs étaient nulles. Au terme de l'épreuve, l'équipe a déterminé que l'échappement d'air du réservoir lors du premier plein ne s'est pas effectué correctement, donnant ainsi la fausse impression que le réservoir était bien rempli d'essence alors qu'il ne l'était pas en réalité.
Comme on dit, pour gagner, il faut non seulement être bon mais aussi avoir un peu de chance!
Heureusement, plusieurs spécialistes américains ont pu observer à quel point Miguel demeure rapide en piste. Espérons que des budgets pour lui permettre de compléter la saison suivront bientôt.
photo:Philippe Champoux
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