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| Photo - Antoine Joubert |
Fort heureusement, la Série 3 procure aux occupants un confort remarquable, mais aussi tout le soutien nécessaire à une conduite plus endiablée. Par un beau dimanche après-midi, j'ai choisi d'aller expérimenter la voiture sur diverses routes extrêmement sinueuses, reliant Mont-Laurier à Gatineau. Dans de telles conditions, les baquets de la Série 3 se font apprécier de la même façon qu'une paire de gants en hiver, simplement parce qu'ils vous gardent toujours bien en place. Aussi, les innombrables ajustements permettent au conducteur de bénéficier d'une parfaite position de conduite. Seul bémol, le support lombaire réglable brille par son absence.
Groupe motopropulseur |
| Photo - Antoine Joubert |
Malgré la nomenclature inchangée, la 325i hérite cette année d'un nouveau 6 cylindres en ligne de 3,0 litres, dont la puissance se chiffre à 215 chevaux. Certains d'entre vous manifestent sans doute le fait que la puissance du moteur 3,0 litres de la version 330i 2005 est supérieure, mais sachez que la 330i 2006 en propose désormais 255. Et comme la 325i se veut désormais le modèle d'entrée de gamme de la Série 3, cette puissance m'apparaît tout à fait appropriée. Sur la route, le moteur démontre une sonorité envoûtante, et semble être calibré telle une grande pièce d'horlogerie. Les accélérations et les reprises ne sont pas époustouflantes, mais permettent tout de même de ressentir quelques sensations. Avec la boîte manuelle à six rapports, dont l'utilisation est tout simplement exquise, le 0-100 km/h s'effectue en 7,6 secondes. Quant à la vitesse de pointe, elle est comme toujours limitée à 210 km/h. À ma grande surprise, j'ai constaté une réduction importante de la consommation de carburant de cette Série 3. En moyenne, la voiture a englouti 11,2 litres aux 100 kilomètres, tandis que la cote sur autoroute s'est vue réduite à 8,1 litres. Et sachant que la voiture nécessite du carburant premium à cote d'octane 91, vendu à 105,9¢ lors de mon remplissage, il est intéressant de savoir que la voiture n'est pas gourmande.
Comportement routier et éléments mécaniques |
| Photo - Antoine Joubert |
Un conducteur chevronné remarquera immédiatement que le châssis et les divers éléments mécaniques de la voiture peuvent accueillir une puissance au moins deux fois supérieure à celle proposée. La caisse est d'une rigidité incroyable, de beaucoup supérieure à celle de la version 2005, déjà impressionnante. Équipée du groupe sport qui comprend jantes de 17 pouces et suspension sport, le modèle d'essai proposait une tenue de route pouvant satisfaire les plus exigeants. L'équilibre exemplaire en virage prouve une répartition parfaite des masses, tandis que le roulis fait partie de la liste des absents. Extrêmement agréable à conduire, la voiture semble collée au bitume et prête à endurer les pires traitements. La direction, d'une précision incroyable, est un exemple à suivre pour tous les constructeurs puisqu'elle permet de placer la voiture où bon vous semble, au moment précis où vous le désirez, telle une monoplace. Quant au freinage, la puissance comme l'endurance est plus qu'adéquate.
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| Photo - Antoine Joubert |
Malgré toutes ses capacités sportives, la 325i apprécie également de se faire dorloter tranquillement, et peut offrir un confort fort impressionnant, même lorsqu'équipée du groupe sport. Bien sûr, au cas où une perte de contrôle se produirait, la voiture est pourvue des systèmes d'assistance à la conduite, tels que l'antipatinage, le contrôle dynamique de stabilité et le contrôle de stabilité lors d'un freinage. Parmi les points à améliorer, j'ai constaté une pédale d'embrayage particulièrement ferme, qui risque de déplaire au conducteur qui s'embourbe constamment dans les congestions. Aussi, pour une meilleure visibilité latérale, des rétroviseurs de plus grandes dimensions seraient appréciés.
