Le confort est parfait, et les sièges, enveloppants, confortables, réglables dans toutes les directions. À l'arrière, c'est un peu plus juste, mais le format de la Série 3 n'en permet pas plus. Le coffre souffre d'une légère carence au chapitre de l'espace et de l'accès en raison de l'intrusion excessive des ailes.
Confondre les sceptiques
On est à des années-lumière des vieux diesels bruyants qui laissaient échapper un nuage de fumée bleue et provoquaient des vibrations à vous en donner mal au coeur. Le raffinement de ce moteur est tout ce qu'il y a de plus moderne et d'agréable. Il est un peu moins puissant qu'un moteur à essence de cylindrée comparable. Cependant, le diesel de 265 chevaux ne concède que 35 chevaux à la mécanique à essence de la 335i. Là où la fête commence, c'est au chapitre du couple : 425 livres-pieds pour le diesel contre 300. Qui dit mieux ?
Le couple est disponible à bas régime, ce qui est encore mieux, et l'assistance des deux turbos ajoute un peu plus de piquant à la fête. Le plus petit s'active dès qu'on accélère sans atténuer la puissance, alors que le second intervient plus tard à haut régime pour donner un coup de main juste bien senti au moment opportun. Le résultat donne des accélérations autour des 6 secondes pour le 0 à 100 km/h. C'est quand même bon pour un diesel.
L'aspect le plus intéressant est évidemment la consommation de carburant. Malgré un usage assez dynamique de ma part, des conditions climatiques polaires et une conduite principalement urbaine, j'ai maintenu une consommation de carburant se situant entre 8,7 et 9,8 litres aux 100 kilomètres. BMW affirme que, en usage normal, la consommation moyenne oscille autour des 7,1 litres aux 100 kilomètres. Par comparaison avec les versions à essence, la 335d nous offre une autonomie supplémentaire de 30 %. Les émissions polluantes sont également très limitées grâce à l'utilisation d'un système de catalyseurs efficaces.
Une fois qu'on est convaincu que la 335d fonctionne exactement comme la 335i, ce n'est pas très long; on retrouve tout ce qui fait d'une BMW une BMW : conduite précise et dynamique qui donne une bon sentiment de contrôle. La boîte de vitesses automatique à 6 rapports avec mode manuel est superbe, à l'image de la conduite.
La suspension est juste assez ferme pour demeurer dans la tradition bavaroise. Les freins sont très compétents, quasi infatigables, leur réponse est bonne et, surtout, progressive.
Concurrence
Pour le moment, la Série 3 est seule dans la catégorie des berlines de luxe compactes à moteur diesel. Mercedes-Benz et Audi hésitent encore; mais force est d'admettre que, éventuellement, les constructeurs se conformeront, surtout que les moteurs existent déjà en Europe. La BMW 335d se détaille à partir de 49 700 $
Conclusion
La BMW 335d est la voiture parfaite pour changer la mentalité des gens concernant les moteurs diesels. C'est une grande routière qui offre tout ce qu'une voiture peut offrir dans un tel format. En réalité, à plusieurs reprises cette semaine, je me suis surpris avec l'envie d'ouvrir ma fenêtre et de crier aux passants : « Hé, regardez, c'est un diesel... amusant, beau, agréable. »
photo:Bertrand Godin
Confondre les sceptiques
On est à des années-lumière des vieux diesels bruyants qui laissaient échapper un nuage de fumée bleue et provoquaient des vibrations à vous en donner mal au coeur. Le raffinement de ce moteur est tout ce qu'il y a de plus moderne et d'agréable. Il est un peu moins puissant qu'un moteur à essence de cylindrée comparable. Cependant, le diesel de 265 chevaux ne concède que 35 chevaux à la mécanique à essence de la 335i. Là où la fête commence, c'est au chapitre du couple : 425 livres-pieds pour le diesel contre 300. Qui dit mieux ?
Le couple est disponible à bas régime, ce qui est encore mieux, et l'assistance des deux turbos ajoute un peu plus de piquant à la fête. Le plus petit s'active dès qu'on accélère sans atténuer la puissance, alors que le second intervient plus tard à haut régime pour donner un coup de main juste bien senti au moment opportun. Le résultat donne des accélérations autour des 6 secondes pour le 0 à 100 km/h. C'est quand même bon pour un diesel.
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| Le moteur diesel de 265 chevaux ne concède que 35 chevaux à la mécanique à essence de la 335i. |
L'aspect le plus intéressant est évidemment la consommation de carburant. Malgré un usage assez dynamique de ma part, des conditions climatiques polaires et une conduite principalement urbaine, j'ai maintenu une consommation de carburant se situant entre 8,7 et 9,8 litres aux 100 kilomètres. BMW affirme que, en usage normal, la consommation moyenne oscille autour des 7,1 litres aux 100 kilomètres. Par comparaison avec les versions à essence, la 335d nous offre une autonomie supplémentaire de 30 %. Les émissions polluantes sont également très limitées grâce à l'utilisation d'un système de catalyseurs efficaces.
Une fois qu'on est convaincu que la 335d fonctionne exactement comme la 335i, ce n'est pas très long; on retrouve tout ce qui fait d'une BMW une BMW : conduite précise et dynamique qui donne une bon sentiment de contrôle. La boîte de vitesses automatique à 6 rapports avec mode manuel est superbe, à l'image de la conduite.
La suspension est juste assez ferme pour demeurer dans la tradition bavaroise. Les freins sont très compétents, quasi infatigables, leur réponse est bonne et, surtout, progressive.
Concurrence
Pour le moment, la Série 3 est seule dans la catégorie des berlines de luxe compactes à moteur diesel. Mercedes-Benz et Audi hésitent encore; mais force est d'admettre que, éventuellement, les constructeurs se conformeront, surtout que les moteurs existent déjà en Europe. La BMW 335d se détaille à partir de 49 700 $
Conclusion
La BMW 335d est la voiture parfaite pour changer la mentalité des gens concernant les moteurs diesels. C'est une grande routière qui offre tout ce qu'une voiture peut offrir dans un tel format. En réalité, à plusieurs reprises cette semaine, je me suis surpris avec l'envie d'ouvrir ma fenêtre et de crier aux passants : « Hé, regardez, c'est un diesel... amusant, beau, agréable. »
photo:Bertrand Godin
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